vendredi 31 décembre 2004
jeudi 30 décembre 2004
Bono :
On peut construire énormément de choses avec 23 millions de dollars dans ces pays que j'ai visités. Mais vous pouvez soit dire aux gens que vous les donnez - alors selon notre définition, il ne s'agit plus de charité, dans le sens que votre main droite ne devrait pas savoir ce que fait votre main gauche. Enfin, la raison qui fait que nous avons refusé est que le titre concerné était Where The Streets Have No Name. Si n'importe qui assistant à un concert de U2 devait vous citer un titre qui expliquerait sa présence à ce même concert, ce serait Where The Streets Have No Name, et nous ne voulions surtout pas qu'un gamin de 16 ans se tourne vers un autre et lui dise : "Chouette ils jouent la pub pour la bagnole." Maintenant, s'il s'était agi d'un autre titre du répertoire de U2... Ce n'est pas l'aléatoire qui nous a arrêté - au final nous ne voulions pas mettre nos fans mal à l'aise, nous ne voulions pas changer l'ambiance qui se crée lorsque nous jouons ce titre.
Voilà, je trouve ce passage représentatif de l'esprit de U2. Ils n'ont jamais vendu un seul de leur titre pour de la publicité, ce qui veut dire que leur succès ne se rattache à rien d'autre qu'à leur travail monumental lors des concerts et des albums studios. Et ça, j'aime.
samedi 25 décembre 2004
J'en étais à Huygens. Vous en avez sûrement déjà entendu parler dans les journaux, papier ou télé. Cela m'emm.... parce que je voulais écrire un article là-dessus depuis un bon mois déjà, et je n'ai pas trouvé le temps, sauf maintenant. Tout ça pour dire qu’aller rechercher une explication des origines de la vie sur Terre sur ce satellite gelé est tout bonnement passionnant. C'est vrai que l'argent utilisé dans cette mission d'exploration spatiale aurait pu servir une autre cause, mais que voulez-vous... Ce n'est pas moi qui décide.
A 8h43 Temps Universel (TU), le 15 octobre 1997 fut lancé la sonde Cassini-Huygens pour un voyage interstellaire de grande ampleur. Ce n'est qu'en février 2004 que la sonde atteint son objectif, après avoir approché le Soleil et Vénus, photographié la Lune, plusieurs astéroïdes de la Ceinture ainsi que Jupiter. Ayant enfin en point de mire Saturne, elle commence alors à envoyer des clichés noir et blanc puis couleur, mais également des films courts d'un intérêt énorme. Elle découvre d'autres anneaux, grâce à la formidable résolution de ses photos (contrastant largement avec Voyager 1) puis d'autres petits objets en orbite de l'énorme planète gazeuse. Et enfin, elle se rapproche de Titan, et de ce que Cassini nous envoie, on ne retire que peu d’enseignements sur ce que cette lune est. Liquide ou solide ? Quels sont ces mystérieux nuages blancs au pôle sud ? Des questions aux réponses peut-être bientôt dévoilées.
Je trouve cela tellement fascinant... J'aimerais tellement être là-haut... Un jour ça viendra, je ne peux y être qu'en pensées pour l'instant.
Imaginez... Vous flottez dans le vide, au ras des anneaux, et vous avez cette énorme, cette gigantesque boule couleur crème caramel à vos côtés, éclairée par une étoile lointaine, si lointaine... Quel fantastique paysage !
Pourtant, le plus splendide paysage que nous ayons est plus proche que le milliard de kilomètres nous séparant du Seigneur des Anneaux (métaphore de Saturne... ;-)). Et si inaccessible...
La Terre, mes amis et amies.
La Terre.
Cette teinte bleue... Bouleversante, à en pleurer. Cette beauté d’une incommensurable pureté, que nous sommes en train de souiller.
Je ne serais jamais amoureux que pour ma planète et l’hypothétique femme qui partagera ma vie.
Revenons à Titan. D’une part, je vous conseille d’aller jeter un œil au site de la N.A.S.A. (www.nasa.gov) parce qu’en ce qui concerne certaines photos prises par Cassini, c’est au sens propre à couper le souffle. C’est le choc que j’ai reçu. On se sent petit…
D’autre part, Titan est considéré comme un reliquat de Terre figée à l’aube de sa création. C’est le fait de remonter à nos propres origines par moyen interposé qui m’intéresse. C’est le champ de découvertes le plus vaste que l’on puisse trouver, et ça m’enchante à un haut point. La philosophie qui s’en dégage est également riche en enseignements, et quelque part, cela rejoindra l’œuvre littéraire que je tente de composer.
S’il n’y avait eu l’Histoire, je me serai sans aucun doute jeté dans l’orientation de l’étude des astres, si difficile soit-elle. Quand la motivation est là, peu de choses peuvent empêcher notre progression.
Mais bon, je donne rendez-vous le 14 janvier prochain, lorsque Huygens plongera dans l’atmosphère de Titan (parce qu’elle existe cette atmosphère !) avec une température estivale de –200°C, pour je l’espère nous dévoiler un des grands mystères de notre maison : le système solaire.
J’ai souvent été dans la Lune, et ça vaut la peine. Est-ce que je vous emmène avec moi ? :-)
jeudi 16 décembre 2004
Acte III : Terreur à l'hôpital
Je ne m'étais jamais cassé quelque chose avant cela. Les plus graves lésions subies furent simultanées : une tendinite à chaque pouce, durant ma première Première S. J'avais beau expliquer que c'était l'œuvre d'un intense cramponnement à la manette PlayStation sur Final Fantasy VIII (je parle du boostage des invocations, avis aux connaisseurs), mes subtils collègues de classe d'alors revenaient sans arrêt sur une autre notion, je vous laisse deviner laquelle.
Bref, j'avais rendez-vous ce lundi peu avant midi avec M. Y., chirurgien orthopédiste exerçant au centre hospitalier. Tout en me renseignant à l'accueil sur le chemin à prendre, je me rappelais avec un mélange d'inquiétude et de nostalgie mon stage de deux jours en cet endroit... Ah ! Oui, je me souviens de ce tableau montrant les différents constituants de la merde (ses nombreuses teintes et textures classifiées) et de l'urine (j'avais même trouvé un échantillon d'un membre de ma famille... Beurk)... Et aussi de ce jeu rigolo... Celui de faire glisser un gros aimant sur les écrans des ordinateurs de contrôle, parce que ça changeait drôlement l'image... Comment pouvais-je deviner que les tubes cathodiques morflaient ? Au vu des grosses marques noires sur l'écran, j'aurais peut-être dû me douter. Mais bon, j'étais en Quatrième, je ne connaissais pas la relation entre le champ magnétique et les électrons...
Donc les enfants, ne le testez pas sur l'ordinateur de papa. Sinon c'est la fessée assurée, et une dont vous vous souviendrez. C'est valable pour les portables, aussi.
Il y avait aussi beaucoup de monde en salle d'attente de chirurgie orthopédie, mais ce que vous remarquiez tout de suite n'était pas ça, mais un autre détail : ce cri assourdi et continu. Après avoir déposé le dossier à la secrétaire, j'allais m'assoir, toujours cet affreux cri dans les oreilles. Bon sang, mais c'est qui qu'on étripe ici ? me demandai-je. Un heureux hasard me fit dénicher une place juste en face de la porte derrière laquelle la personne agonisait dans ce qu'il semblait être d'atroces souffrances.
Vous savez, c'est le genre de cri que l'on fait quand on se trouve devant la matérialisation de son pire cauchemar ou de sa phobie, ou encore, quand on vous torture depuis un bon moment déjà et que vous approchez de votre limite. Un cri venu du fond du cœur et des tripes.
Je crois que je peux aisément comparer ce hurlement à celui des Nazgûl, et pourtant c'est bien faible. Le cri était plus rauque à l'oreille, on pouvait deviner qu'il s'époumonait depuis un bon bout de temps déjà. Le bruit de la scie électrique qui faisait son boulot en parallèle ne couvrait quasiment rien. La Chose reprenait son souffle bruyamment puis braillait derechef à pleine puissance : ça faisait froid dans le dos. Dès que la scie se remettait en marche, le hurlement suivait. Des infirmières sortaient et rentraient, et évidemment la porte laissée entrouverte augmentait l'intensité et la sonorité du massacre à la scie sauteuse de la pièce d'en face. Le petit bébé d'un jour, dans son landau, qui attendait son tour poussait de petits couinements, lui aussi. Il sentait la douleur que la Chose émettait.
Et puis tout à coup, plus rien, silence pesant dans la salle d'attente, les visages se tendent et certains pâlissent d'anxiété. La scie et l'Autre s'étaient tus. Puis des voix de femmes qui lâchaient des soulagements non feints. Au bout d'un moment, un p'tit gars rondouillard, tout rouge et en béquilles sortit la tête basse, suivit de sa grande sœur. Putain ! C'est ce gamin qui faisait tout ce barouf ! pensai-je sidéré. La grande sœur accablée expliqua à sa mère à côté de moi qu'il avait fallu le retenir, qu'il donnait des coups de pied, en gros qu'il se débattait... Le gosse voulait enlever son plâtre à la jambe mais au moment de passer au découpage par la scie il avait voulu le garder !
Quand vint mon tour de rencontrer Mr Y., je sus par l'intermédiaire d'une infirmière qu'il avait probablement été traumatisé plus jeune quand en enlevant un premier plâtre, la scie avait touché sa jambe... Pauvre gosse, j'le comprends, ça ne devait pas être jojo...
Mr Y. déploya les radios, dont celle de contrôle que j'avais fait faire le vendredi de la semaine précédente. Il constata bien la double fracture en Y (décidément) et ne remarqua rien d'anormal. Il me demanda de quelle façon cela avait pu avoir lieu, puis plaisanta après lui avoir expliqué : Et bien sûr c'est le genou qui a cassé.
Oh ! Non, je n'ai pas cette puissance.
Enfin... Seul consolation : on ne m'a pas posé de plâtre.
mardi 14 décembre 2004
La déchirure des ans
Il existe un monde où les erreurs
Entraînent des conséquences destructrices
Qui bouleversent la vie d'un chacun
Et la font tanguer du jour au lendemain.
Dans une âpre recherche sur le damier des échecs
(Ma vision se limitant à cet unique plateau),
Reine que tu es, blanche et noire,
Vint le fou tranchant et ses coups de travers,
Lequel t'ignorait sans vergogne ni regard en arrière.
Ne sachant que faire contre ces funestes blessures
Que l'égoïsme placardait en brûlures,
Ma plus lourde faute fut de ne rien tenter
Et d'abandonner la guérison en blâfardes cicatrices.
Une masse de maladresses rassemble une vérité.
Aucun d'entre nous n'est exempt de défauts,
Cela je ne l'ai compris que bien trop tard.
Et tandis que je continuais de faire l'idiot,
Le doute remplaçait l'espoir sur ce quiproquo.
Tétanisé par la peur de te décevoir,
Face à toi je ne souffle mot, je reste muet,
La tête vide, sans pensée tel un benêt :
On ne définit pas un amour sans jalousie,
On ne cache pas une désillusion sans hypocrisie.
Si un jour, ô ma rose, je pouvais te retrouver,
Malgré tout ce que je nous ai fait endurer...
Pourtant, je le sens dans l'abîme de mon cœur,
Le temps perdu n'effacera pas la douleur.
dimanche 12 décembre 2004
Acte II : Pas de George Clooney aux urgences
(28/11/04, vers midi)
Le matin, je me levais pour une fois pas trop patraque, dû à mon départ précoce de la soirée. Je ramenais mes affaires dans le fourgon tout en saluant les personnes déjà levées. Face au volant, j'avais une petite appréhension : pourrais-je conduire dans la pleine mesure de mes capacités, sachant la fébrile expérience acquise pour l'instant avec ce véhicule ?
J'optais pour la prudence. Heureusement que l'on était dimanche, le trafic à 10 heures était quasi inexistant (sauf ces foutus vélos). Je m'engageais tranquillement dans les ronds-points, avec une pointe d'anxiété tout de même en amorçant la manœuvre, la visibilité étant on ne peut plus réduite par rapport à la 205.
Rentré à la maison, je narrais mon drame d'une manière hautement lyrique, en exposant le membre devenu d'un ivoire mauve clair. Allant dans le sens des conseils auparavant reçus, j'allais aux urgences avec ma mère.
Eh bien ce sera une première, pensai-je.
Derrière la ligne de discrétion, j'attendais patiemment qu'une personne arrive à l'accueil. La salle d'attente était relativement remplie. Tout à coup, un couple de vieux me passe devant, sans me jeter un coup d'œil. Ils s'arrêtent à l'accueil, comme si de rien n'était. Je ne réalise pas tout de suite l'ampleur de la faute de politesse, et ma mère est la plus rapide à réagir : elle leur dit que j'étais là d'abord et qu'ils doivent attendre leur tour. Silence de la part des vieux. Puis le vieil homme (à l'air sévère) dit qu'ils venaient pour savoir dans quelle chambre les urgences avaient placé leur fille qui s'était présentée pendant la nuit. Un échange de paroles a lieu, ma mère leur répète ce qu'elle à dit, et de même pour le vieux. Il vient vers moi en me disant (après un silence) : "Et c'est ça les urgences ?" en désignant l'accueil vide. Je haussais les épaules.
C'était un dialogue assez pénible, et si je n'avais pas été dans cette forme, je pense que je me serais mis en colère pour leur manque de politesse et leur égoïsme flagrants.
Une femme arriva et nous débarrassa de ces croûlants. Pour des vieilles personnes telles qu'elles je n'aurais eu aucune pitié, maintenant que j'y pense.
Le reste de la journée n'a pas d'importance : un jeune me diagnostiqua, m'envoya en radiologie où je constatais la double fracture au niveau de la seconde phalange. Il me posa ensuite une attelle, et j'étais bon pour trois semaines d'arrêt de sport, de conduite, de guitare... Moi qui vient à peine de débuter...
jeudi 9 décembre 2004
Je rappelle ce que l'on a fait pendant ce semestre : l'élaboration d'un mini-site en réseau local. Le mien porte sur Alexandre le Grand, le plus grand conquérant de l'Antiquité.
Sans fausse modestie, je pense avoir atteint l'objectif. J'ai pu le finir à temps et je suis content de mon résultat. Mais comme à chaque fois que je pense avoir réussi quelque chose, ça ne marche pas autant que je le voudrais... Et puis j'ai aussi les boules !! Bon sang ! Cela n'empêche d'avoir une appréhension, ce sont les partiels, n'oublions pas...
Là je vois le prof qui a commencé son tour d'inspection. Petit à petit il se rapprochera et...
D'après les collègues historiens de l'heure précédente, il noterait assez facilement, mais comme toujours, autant rester prudent et se méfier.
Voilà, voilà...
Arf.
J'ai le coeur qui bat la chamade
Car les partiels : c'n'est pas d'la rigolade !
Je pense avoir tout vérifié,
Mais arrive une coupure de courant
Et tout est à recommencer !
A tout à l'heure, peut-être !
mercredi 8 décembre 2004
Acte I : Fracassage de pouce
Cela arriva un samedi soir de fête, un de plus... Alors que quelques-uns s'adonnaient à la guitare dans un coin (et vu que je n'ai pas encore leur niveau (et de loin !), je leur laissais mon instrument), un bassiste chevelu arrivait de sa démarche nonchalante mais néanmoins pressée car sa vessie appelait au déluge, au centre et aux bords de la cuvette.
M'apercevant envieux quant à l'appuyé apprivoisement des cordes en ce qui concernait mes compagnons, ce vil personnage oublia l'alarme interne qui le taraudait et commença à me chercher des noises. Après m'avoir une première fois frappé à l'Endroit-Très-Sensible-Chez-Un-Homme et m'avoir fait voir les étoiles de près, je me lançai dans une contre-attaque qui laissait à désirer. Me parant soudainement avec un genou, mon pouce gauche le rencontra, et, me signala plus tard mon sympathique belligérant, on entendit un craquement, tandis que je n'entendais que l'explosion de douleur dans ma tête.
Je me retrouvais avec le doigt sous le robinet d'eau froide, et à mes côtés une blonde frisée m'affirmant n'avoir qu'une simple entorse. Je penchais pour la Sophia de la situation et partais me coucher. Ma nuit ne fut qu'une abominable agonie dont je m'en suis difficilement remis, le doigt traumatisé m'élançant sans aucun répit. Je me souviens de deux rêves : un où je revoyais Benoît affublé d'une toison capillaire digne d'un touffu mouton, l'autre où je me voyais trucider le sale clébard de mes voisins...
mardi 30 novembre 2004
Je me suis souvenu d’un épisode en rapport avec l’école hier, que je trouve intéressant et troublant.
J’étais dans ma seconde Première Scientifique à Bréhoulou, la seule année où j’avais eu l’audace de me présenter et d’être élu délégué de classe.
On devait faire un stage de deux jours à Châteaulin, début novembre, stage qui devait me faire découvrir les facettes de mon rôle de délégué. Au-delà du fait que ce break de deux jours ait cassé mon rythme de travail et ait eu des répercussions sur la suite de ma vie, c'est une anecdote lors d'une de ces deux journées que je souhaite relater.
Nous avions un "jeu" qui consistait à décrire l'école en un, deux ou trois mots selon sa définition que l'on en avait. Nous devions nous lever, prendre un feutre et écrire ces mots sur une grande planche de dessin (les planches en forme de trépied pour des conférences). Il y avait trois professeurs et on devait être une vingtaine d'élèves. Et on ne devait en aucun cas parler, n'importe qui que ce soit.
J'ai su directement quel mot j'allais inscrire. Il m'est venu spontanément et simplement, et je n'en voyais pas d'autre. Je n'en voyais aucun autre.
Je laissais quelques-uns aller marquer leur mot (je ne m'en rappelle plus, d'ailleurs je les trouvais quasiment tous commun et gamin, un vocabulaire de base, mais sans vantardise de ma part, le mien se détachait du reste), puis je me levai, non sans appréhension car à l'époque, se lever devant des gens inconnus pour s'exprimer (me) faisait peur. Je m'emparai du stylo feutre et écrivai : SPARTIATE.
En retournant à ma place, il y eut d'abord le silence (court) où l'on lisait puis assimilait le mot. Vint ensuite des murmures d'incompréhension, d'étonnement ; je sentis le rouge affluer dans mes joues avant que je ne m'asseye.
Les trois professeurs (surtout une) me regardaient avec des yeux ronds, et les autres élèves me jetaient des coups d'oeil à la dérobée(mais pas très discrets quand même !). Les joues toujours un peu en feu, je restai autant impassible que possible. Au bout d'un moment la prof me demanda pourquoi j'avais marqué ce mot, malgré le fait que personne ne devait parler devant l'exercice. Je haussai les épaules, en disant que je ne le savais pas. Que pouvais-je dire d'autre ? Il m'était venu comme ça, ce mot ! Elle me demanda ensuite ce que ça voulait dire, et je bredouillai une réponse : que c'était un habitant de Sparte et qu'il vivait sous une éducation sévère. Elle acquiesca en rajoutant quelques détails pour ceux qui ne comprenaient pas.
Le "jeu" continua jusqu'à ce que personne n'ait plus aucun mot à rajouter. La suite du programme consistait à barrer une fois un mot qui ne correspondait pas à l'idée que vous vous faisiez de l'école. Vous pensez que mon mot s'est fait hachurer de partout ?
Tandis que certains mots se faisaient rayer 4, 5 fois, il a fallu attendre un certain temps avant qu'un gusse ne vienne le barrer. La prof (une brune rondouillarde) lança : "Ah, enfin !", et je lui administrais un regard plein de fraîcheur. Mon mot ne fut barrer que deux fois.
Mon anecdote s'arrête là, mais je continue sur une analyse. Spartiate ? Ils furent les habitants de Sparte, une ville du Péloponnèse (Grèce) aujourd'hui disparue, grande rivale d'Athènes dans l'Antiquité. Ils furent également les meilleurs soldats de la Grèce Antique pour la bonne raison que les enfants apprenaient à le devenir tôt dans leur existence. Leur modus vivendi était rude, sévère et austère. Tout ou presque allait dans le sens de l'entraînement militaire.
Bref, une vie pas très facile où l'on vous inculquait des habitudes, des notions et des réflexes pas forcément au bon âge d'apprentissage.
Les professeurs présents ont dû sentir ce message (involontaire et inconscient de ma part à l'époque, quoi qu'ils en disent), cette critique du système éducatif actuel. Le comparer au régime spartiate n'est pas très flatteur, force m'est de le reconnaître. D'un autre côté ce n'est pas faux non plus, j'ai beau aimer l'école à sa juste valeur, parfois je trouve les programmes inadaptés, trop chargés ainsi que les emplois du temps (bon, pas trop maintenant), et les profs peu pédagogues. Je dois peut-être ce message à ma propre expérience, plus malheureuse qu'heureuse, à travers mon parcours scolaire.
Il y a peut-être autre chose, de plus profond. En notant ce mot sur le tableau, j'ai peut-être révélé quelque chose de tabou chez ces profs. En rapprochant l'école d'aujourd'hui avec l'enseignement spartiate, je leur ai montré que notre système scolaire, et plus largement encore notre société, manquait singulièrement d'humanité. Semblable au bataillon de Léonidas aux Thermopyles, on envoie aujourd'hui la grande majorité des diplômés se faire flinguer, se sacrifier dans le monde de tous les jours, avec la nuance près qu'on ne leur donne que peu de recommandations et on ne les prévient pas des dangers, et tout ça pour une lutte économique à court terme. La compétition.
J'exagère probablement, pourtant sachez qu'il y a toujours quelqu'un derrière votre dos, de mieux placé que vous. C'est ce sentiment de soumission inconsciente qui nous pèse. Mais on est toujours plus rassuré en bande que seul. La société communautaire nous dicte que l'individualité (et par extension l'égoïsme) est de rigueur aujourd'hui. Notre société de consommation vise l'individu, non un groupe.
C'est tout le contraire de l'individualité qui dominait l'Ancien Temps. On ne laissait pas de place à l'individu, sauf aux puissants. Je ne prône pas ici les valeurs de cette époque, après tout, il faut bien vivre avec son temps, et moi-même je n"échappe pas à la règle : l'égoïsme est plus ou moins présent à l'intérieur de nous tous. Mais ce que je voulais dire par c'est tout le contraire dans l'Ancien Temps, c'est que la vie était régie en communauté. Aujourd'hui aussi, mais dans une moindre mesure. Bien sûr qu'il faut laisser s'épanouir et s'exprimer autrui, je suis d'accord. Mais notre époque nous divise, nous éloigne les uns des autres, irréductiblement.
C'est chacun pour sa pomme.
Je le constate, et je le déplore. Mais je ne peux rien contre. Je ne peux rien seul !
A la base de tout, une personne est un ensemble. Par contre cette personne ne peut rien toute seule, dans sa propre unité. On a besoin d'un ensemble de personnes pour affirmer être quelqu'un. On a besoin des uns des autres pour exister.
Tout ça pour dire qu'il faut trouver un juste équilibre entre son individualité et son altruisme.
Moralité : ne négligez la puissance d'aucun mot.
dimanche 21 novembre 2004
Après quelques jours d’absence, et me revoilà.
J’ai été agréablement surpris jeudi dernier (je crois que c’était jeudi), alors que je regardais une émission sur France 2. L’invité du moment était Yann Quéffelec, auteur breton que je ne connais que de nom mais qui a tout de même remporté le Prix Goncourt dans les années 80. Donc il venait dans l’émission pour promouvoir son dernier livre, un recueil de nouvelles si ma mémoire est bonne, et là, après une question (que je n’ai pas retenu), il commence à énoncer sa façon d’écrire. Et d’un coup il dit : « Nulla dies sine linea, disaient les auteurs de l’Antiquité : pas un jour sans une ligne. » J’étais scié dans mon canapé ! Il continue en expliquant qu’il doit sans cesse écrire, et dès qu’il a une histoire en tête, il rédige quelques lignes le soir, dort avec l’idée en tête et le matin il se réveille frais comme un gardon et écrit les développements créés pendant la nuit.
Je ne suis pas là pour juger. Ce n’est pas ma méthode. Quand j’ai une idée qui vient, je la laisse mariner quelques jours, pour voir si je trouve des alternatives meilleures ou non. Mes idées ne sont jamais statiques. Une idée que j’ai pu trouver excellente il y a des années peut me laisser indifférent aujourd’hui. Mes critères d’appréciation évoluent dans le temps, les vôtres également. C’est ce qui fait avancer le monde, n’est-ce pas ?
Je me suis rendu compte de cela : les idées, les mots, les pensées sont en perpétuel mouvement, et, nom d’une cacahuète, c’est tant mieux. C’est une évolution qui se déroule dans le crâne. L’immobilité me fait froid dans le dos.
(L'immobilité, la stagnation, caractérisées par les religions : une cage pour les pensées)
mercredi 10 novembre 2004
Par contre c'est la première fois que l'Olympique Lyonnais perd un match cette saison, toutes compétitions confondues. Mais je m'en fous un peu, après tout, ce n'est que la Coupe de la Ligue. Je préfère ça à voir l'OL perdre en championnat ou en Ligue des Champions.
Bon, bref, je ne comptais pas de prime abord parler foot, mais surtout dire que j'ai enfin terminé de rédiger le premier chapitre de mon bouquin... Du moins le premier jet, car j'ai déjà repéré quelques modifications à effectuer.
Mais quelle satisfaction !!... Il y a un mois et demi je me disais encore que je n'en verrais jamais le bout, le découragement s'installait... Et puis un événement est passé, non voulu et pas forcément dans la direction attendue, qui m'a poussé. Et hier je finissais mon premier chapitre... C'est vrai que pour ma première tentative d'écrire un roman j'en étais arrivé à plus d'une dizaine de chapitres pour environ 120 pages, mais ce chapitre que je viens de clore vaut à lui tout seul un peu plus du tiers de ces 120 pages... Et ce n'est pas fini.
Vous savez, cela me fait du bien psychologiquement. Car je me dis que je pourrais bien le finir un jour, ce livre. Et quel bonheur cela serait. Bon sang, ce serait le pied...
Pourtant, il me reste une bonne tripotée de chapitres, et pas forcément des faciles et courts...
Mais qu'est-ce que c'est bon, bordel !!
L'important c'est de prendre son temps, avec ce genre de rêves. Six ans déjà. Depuis ce fameux cours d'espagnol en seconde à Thépot, où en laissant courir mon porte-mines sur une feuille j'ai conçu la première carte de ce monde.
Prendre son temps !
lundi 8 novembre 2004
One Tree Hill - U2
We turn away to face the cold, enduring chill
As the day begs the night for mercy love
The sun so bright it leaves no shadows
Only scars carved into stone
On the face of earth
The moon is up and over One Tree Hill
We see the sun go down in your eyes.
You run like river, on like a sea
You run like a river runs to the sea.
And in the world a heart of darkness
A fire zone
Where poets speak their heart
Then bleed for it
Jara sang, his song a weapon
In the hands of love
You know his blood still cries
From the ground.
It runs like a river runs to the sea
It runs like a river to the sea.
I don't believe in painted roses
Or bleeding hearts
While bullets rape the night of the merciful
I'll see you again
When the stars fall from the sky
And the moon has turned red
Over One Tree Hill.
We run like a river
Run to the sea
We run like a river to the sea
And when it's raining
Raining hard
That's when the rain will
Break my heart.
Raining... raining in the heart
Raining in your heart
Raining... raining to your heart
Raining, raining... raining
Raining to your heart
Raining... raining in your heart
To the sea.
Oh great ocean
Oh great sea
Run to the ocean
Run to the sea
samedi 6 novembre 2004
J'ai appris que le 10 décembre sortait Final Fantasy I & II sur Game Boy Advance ! Un autre Final, trop de la balle ! Il ne me manque plus qu'un petit remake de Secret of Mana et de Final Fantasy VI pour que je sois aux anges...
Surtout que le même jour, le 10/12/04, sort également... le coffret de la Version Longue du Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi !! Avec sa statuette de Minas Tirith en résine polyester chromée au nickel !! Ce jour est béni, ma parole !
Je vous ai dit que j'avais acheté The Joshua Tree, le meilleur album de U2, et bien hier j'ai récidivé, c'est-à-dire que je me suis offert un autre album du groupe : October, pour la modique somme de 8€95 !! L'affaire !!
Je crois que je vais me procurer tous leurs albums, une chose que j'aurais dû faire depuis un moment.
Chuis trop content !!!
jeudi 4 novembre 2004
Bon, je suis en vacances, je ne cache rien à personne. D'ailleurs ça fait un bien fou, pourtant, qu'est-ce que je peux me faire ch... à la maison. Heureusement je me suis pris quelques bouquins comme les trois premiers tomes de La Mallorée (Eddings) ou encore le cinquième tome de La Tour Sombre (Stephen King) dernièrement paru, ou encore Alice au Pays des Merveilles (Lewis Carroll, mais c'est un pseudo).
Côté musique, je me suis amusé à dénicher quelques représentations live de Where The Streets Have No Name, de U2 bien évidemment. Il y a quelques perles, tout de même, ça en jette réellement. J'ai vraiment hâte de les voir en concert à Paris, si jamais l'officialisation de leur tournée passe effectivement en France, en juillet 2005... Mais, surtout, et enfin, je me suis fait un plaisir : j'ai acheté leur meilleur album, The Joshua Tree. Quelle bombe, j'en ai la gorge nouée.
Concernant mon livre (si cela intéresse quelqu'un), après plusieurs tentatives, je pense avoir enfin trouver son titre. Que je vous le donne maintenant ou non, cela ne changerait pas grand-chose car vous le saurez bien un jour (enfin, je l'espère), ensuite il ne vous parlerait pas beaucoup. J'ai également trouvé les titres des trois parties (c'est une trilogie, donc) ainsi que ceux de la majorité des chapitres.
Et ce n'est pas la peine d'insister, je ne dévoilerais rien, même sous la torture.
Ah, si, il y a quelque chose que je peux vous dire. C'est un livre symbolique de par sa conception, sa représentation et ses idées. C'était mon souhait depuis un long moment, malgré le danger que les symboles peuvent véhiculer. Si un jour il est édité, peut-être qu'à la place de vous avoir diverti il vous aura appris quelque chose ou vous aura fait réfléchir. Si (un de plus) ce sont les trois, mon bonheur serait total.
jeudi 14 octobre 2004
Égaré
Nous pouvons disparaître à tout moment.
J'ai compris ce principe au fil des ans.
Est-ce que je vis dans un rêve ? Est-ce que
Quand je dors, je vis ? La vie est-elle le jeu
De nos pensées ? Rêvons-nous éternellement
Quand nous sommes fatigués de vivre ?
Cessons de croire que la mort est une fatalité.
Je ne m'en soucie guère, cela me délivre
D'un poids... mort. C'est désorganisé, insignifiant.
Je ne me reconnais plus. L'identité
Est-elle un concept nécessaire ? Je suis un tel candide !
La vie n'est qu'un contresens sordide
Dans lequel on se doit de patauger.
mardi 21 septembre 2004
Béat
La poésie n'est qu'un instrument de plus, bien inutile
En soit, les mots s'étirant dans les airs, plats, futiles
Et pathétiques, pour exprimer ce que je ressens au fond
De mon anima. Dans cette confusion, l'espace dûment conquis
Par ton aura et tes manières si douces
S'étend : cela n'a, pour moi, que peu d'importance,
Désormais notre chandelle dédaigne de s'éteindre.
Ce bonheur permanent me vivifie, consacre ma dépendance,
M'aide à apprécier mes propres sentiments, me pousse
A croire en la chance d'être, à tes côtés, ici,
Ton coeur et le mien battant paisiblement à l'unisson.
Jolie plante imparfaite, tant que ta floraison est belle,
Aucune raison ne m'empêchera de languir tes prunelles.
Plus long que d'habitude, mais je l'aime bien celui-là.
lundi 13 septembre 2004
Pourquoi vous surnommerais-je fous... Qui suis-je pour insinuer ceci, hein ?? Moi, le mec qui sort des jeux de mots tellement tirés par mes cheveux frisouillés !! Arrêtons-nous sur ce point : mes jeux de mots incessants. Exemple : pas plus tard qu'avant-hier je disais à un pote que je trouvais un de mes voisins antipathique de par son apparence, et qu'il n'était même pas en tee-shirt. Déjà si vous avez trouvé le p'tit jeu de mots sympathoche, c'est bien. Maintenant relisez-le une nouvelle fois. Si vous avez déniché un deuxième plus minime et subtil : bravo ! ;-)
Partons sur le point que je me considère comme une personne équilibrée. En percevant le calembour, vous vous dîtes, après avoir décroché un sourire forcé de votre morne face grise de coincé(e) du c.l que vous êtes (vive le grossissement des traits) : "mais où est-ce qu'il va cherche tout ça ?..." (avec le soupir de dépit en option). Sous-entendu, je n'ai pas un esprit conventionnel, "normal", si tant est que la normalité existe, et donc par extension je suis un taré avec le grain de folie qui va avec. Tout ça par rapport à vous, j'entends.
Or, si vous avez compris mon jeu de mots, ce qui est soit dit en passant plus grave que de le composer, c'est que votre grain de folie est plus conséquent que le mien. Oui, vous êtes fous. Et vous me considérez comme taré.
Pourtant, là n'est pas le plus dramatique. Pour ceux qui en sont témoins, ils savent que j epeux m'intéresser à tout et n'importe quoi. Récemment : les échecs, l'espéranto (mis en suspens pour le moment), puis dans la musique (L'Arc~en~Ciel, Asian Dub Foundation...) et la littérature (Robert Holdstock, C. S. Lewis pour les Chroniques de Narnia, Neil Gaiman...). Malgré cela, comme tout le monde, j'ai des repères vers lesquels je me tourne quand le besoin et l'envie me reprennent, car je sais qu'ils me sont chers : Le Seigneur des Anneaux (livres, musiques et films), U2, Cowboy BeBop (série, musiques, film), Final Fantasy (série), M&M's (cacahuète), Orangina (pulpe), et j'en passe... Des bases, en quelque sorte. Je revendique ma situation d'électron libre. Je suis d'une curiosité sans limites. Je m'évade dans des mondes dont vous n'avez pas la moindre idée de leurs envergures, tout comme je n'ai aucune idée des vôtres (bien que cela puisse attiser ma curiosité). Ce que je sais c'est que je ne connais personne qui possède les mêmes centres d'intérêts que moi, et tant mieux d'ailleurs. Je ressens le dicton "Qui se ressemble s'assemble" d'une imbécillité profonde (ce n'est que mon avis), mais là n'est pas la question. Qui d'entre vous peut se targuer de savoir qui est Freyja ? Ou Heimdall ? Ou Loki ? Ou encore ce qu'est le Ragnarök ? Vous êtes-vous déjà penché sur la mythologie scandinave ? Non, je ne le pense pas. Vous y pencherez-vous un jour ? C'est fort peu probable pour une majorité. N'y voyez aucune vantardise de ma part. Vous vous demandez fort justement en quoi cela vous servirait-il de connaître ce qui se rattache à ce domaine, et je vous comprends. Ce n'est pas le fait d'apprendre bêtement. Je trouve fascinant les histoires et les leçons que l'on peut en tirer. Cela peut me servir, ou pas. Plus c'est ludique et intéressant, et plus j'aime.
J'estime ce monde d'une amertume tellement infinie, d'un tel ennui... Mon plus grand ennemi, comme je le citais dans un article précédent. Je recherche continuellement et distingue le beau dans les choses qui m'entourent. Je n'ai pas de honte à être esthète à mes heures perdues ; c'est même une fierté, car je prends le temps. Je sais pertinemment que l'ouverture d'esprit que j'ai acquise au fil des années a tendance à disperser mes centres d'intérêt, mais je pense qu'au contraire cela permet d'éviter à ma manière d'être d'avoir recours à un discours immuable, unique, figé. D'où ma navigation aux quatre vents. C'est épuisant, et il faut que je prenne aussi du repos ! :-)
Pour conclure, mes jeux de mots illustrent mon perpétuel (je l'espère !) mouvement intellectuel. J'ai peur des gens qui ne pensent à rien, qui ne s'intéressent à rien, qui se vautrent dans leur ignorance et s'y complaisent. Ce sont eux les fous. C'est pour cela que je suis un taré entouré de fous. Pas dans mon entourage proche en tout cas.
Parce que je n'aurais vraiment plus rien à espérer, surtout le jour où je m'apercevrais que je commence à tourner en rond.
Gotta knock a little harder
Break through the door...
vendredi 3 septembre 2004
Comment appelle-t-on un homme intelligent aux Zétazunis ?
Un touriste.
Dans un hôtel, en France, un touriste français prend tranquillou son p’tit dèj’ : baguette, beurre (demi-sel le beurre), café, croissant, confiture.
Un touriste américain mâchant son chewing-gum s’installe en face de lui.
Bien que le Français l’ignore, l’Américain engage la conversation :
- L’Américain : Vous, les Français, vous mangez tout le pain ?
- Le Français (de mauvaise humeur) : Oui.
- L’Américain (après avoir fait une grosse bubulle avec son chouwouing-goum) : Nous en Amérique, on mange juste l’intérieur. La croûte, on la met dans des containers, on recycle en faisant des croissant et on les vends aux Français.
L’Américain a un petit sourire tandis que le Français écoute en silence.
- L’Américain persiste : Vous mangez la confiture avec le pain ?
- Le Français : Oui.
- L’Américain (une grosse bulle éclate sur sa figure et d’un coup de langue habile, il ravale son chewing-gum, et continue à mastiquer) : Nous pas, en Amérique, on mange des fruits frais au petit déjeuner. Et on met les pelures, les pépins et les restes dans des containers, on les recycle en faisant de la confiture et on la vends aux Français.
- Le Français demande alors : Faites-vous l’amour en Amérique ?
- L’Américain (avec un large sourire) : Yeah, bien sûr, très souvent.
- Le Français : Et que faites-vous des préservatifs utilisés ?
- L’Américain : Et bien on les jette, comme tout le monde.
- Le Français : Pas nous : une fois utilisés, on les recycle dans des containers, on fait du chewing-gum et on le vends aux Américains.
Un Texan et un Français sont dans un train, assis l’un en face de l’autre.
Ils se dévisagent avec curiosité.
L’Américain est l’archétype du parfait cow-boy : la chemise à carreaux, le chapeau, les bottes : la totale.
Le Français est tout ce qu’il y a de plus moyen, avec son béret, son sac d’où émane le fumet d’un camembert et le bout d’une baguette qui dépasse : ne manque rien.
Au bout d’un moment, le Texan lâche une volée de petits crachats, qui viennent dessiner une auréole parfaite autour de la tête du Français, et il dit :
- Smith… John Smith, champion du monde professionnel de crachat 2002, je suis même dans le livre des records, le World Record Guinness Book !
Après une légère hésitation, le Français s’arrache les naseaux et envoie un énorme mollard jaunâtre et bien gluant en pleine figure du Texan, et répond :
- Dupond, Jean. Amateur.
Et la plus gentille :
Quelle différence y-a-t-il entre un Américain et un yaourt ?
Au bout d’un certain temps, le yaourt développe une certaine forme de culture.
Et après, que l'on ne vienne pas me dire que je n'aime pas les Zétazuniens.
jeudi 2 septembre 2004
Jésus alla sur la montagne et s’adressa à ses disciples en ces termes :
"En vérité, je vous le dis : f(x) = -a² + bx + c"
Et quelqu’un dans l’assemblée : "Eeeeh merde, encore une parabole…"
C’est le curé qui fait des mots croisés pendant que les enfants de chœur se préparent pour la messe.
- Les enfants, est-ce que vous connaissez un mot de sept lettres, qui finit par "ouille" et qui "est vide quand on tire un coup" ?
Alors un des enfants répond :
- Euh… Douille, m’sieur l’curé !
Alors le curé se donne une tape sur le front, secoue la tête et prend sa gomme.
(D'accord, d'accord, l'équation n'est pas tout à fait exacte, mais tant qu'on a compris la blague...)
Arf
samedi 28 août 2004
Chapitre sexe
« En revanche, ma vie publique concerne tout le monde. C’est pourquoi je me dois de vous narrer ma dernière partouze, chez la comtesse Priscilla de Lorgasmonte.
Je pétrissais une attachée d’ambassade anglophone qu’un ancien président du Conseil besognait gravement, en ahanant de rauques exclamations bestiales d’où il ressortait en clair que l’aboutissement de ces va-et-vient n’était plus qu’une question de minutes, et que ce bouquet final allait être marqué par un débordement torrentiel remarquable au point de reléguer conjointement dans l’oubli la rupture du barrage de Fréjus et la grande crue de 1910. »
Chapitre nul
« […]
Je parle aussi des étudiants en lettres, j’en connais, dans ma propre famille, il y en a plein les coussins où ça se vautre d’ennui en se goudronnant les poumons fumeux face à la télé blafarde d’où suinte inévitablement cette lugubre bouillie verbale de rock à la con écrite directement au balai de chiottes par des handicapés mentaux dont la poésie de fond de poubelle oscille périlleusement entre le bredouillis parkinsonien et la vomissure nauséeuse que viennent leur cracher à la gueule de faméliques débris humains de vingt ans, agonisants précoces, les cheveux et le foie teints en vert par les abus d’alcool et de fines herbes, le tout avec la bénédiction sordide d’une intelligentsia crapoteuse systématiquement transie d’admiration béate pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde. »
Chapitre pitre
« Peut-on rire de tout ?
Peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrais oui sans hésiter.
Il faut rire de tout. C’est extrêmement important. C’est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.
S’il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et les angoisses mortelles, alors oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout.
A la seconde question, je répondrais : c’est dur.
C’est quelquefois au-dessus de mes forces, dans quelques environnements humains : la compagnie d’un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d’un terroriste hystérique, je pouffe à peine, et la présence à mes côtés d’un militant d’extrême droite assombrit couramment ma jovialité monacale. »
Chapitre femelle
« Vous m’apparûtes sur l’écran, mon amour – vous permettez que je vous appelle mon amour ? Je crus défaillir.
Je sentis le fa se dérober sous mes pas alors que, normalement, c’est le sol. Mes bras tremblaient, mes jambes flageolaient au gigot, c’est tellement meilleur, bref mes membres, je veux dire la plupart de mes membres, mollissaient.
Cette femme m’a rendu fou. Vous m’avez rendu fou, délicieux petit cabri sauvage indomptable. Ah ! Femme étrange. N’abrites-tu point, sous la robe austère de la speakerine, la plus fine petite culotte de soie noire sauvage qui, comme un écrin de pétales veloutés d’orchidée sauvage, maintient dans la chaleur moite de son duvet tendre les plus exquises rondeurs charnelles finement duveteuses où la tiédeur exsangue de l’été finissant a laissé la dorure attendrie de ses rayons ultimes poser son sourire de cigale sur ton corps alangui que ma détresse exalte au soir de solitude où tu me laisses anéanti d’impuissance et totalement dérisoire devant cet écran glacé où je me cogne en vain, comme le papillon de nuit aveugle en rut se calcine la zigounette sur l’ampoule brûlante où la phalène poudrée l’attend les ailes offertes et le ventre palpitant pour une partie de trompe en l’air. »
Mouhahaha, trop drôle. J'apprécie ce genre d'humour. Surtout quand c'est moi qui le fait et que personne ne capte. Ça, c'est marrant. :-)
vendredi 27 août 2004
Hey Jude - The Beatles
Take a sad song and make it better.
Remember to let her into your heart,
Then you can start to make it better.
Hey Jude, don’t be afraid.
You were made to go out and get her.
The minute you let her under your skin,
Then you begin to make it better.
And anytime you feel the pain, hey jude, refrain,
Don’t carry the world upon your shoulders.
For well you know that it’s a fool who plays it cool
By making his world a little colder.
Hey Jude, don’t let me down.
You have found her, now go and get her.
Remember to let her into your heart,
Then you can start to make it better.
So let it out and let it in, hey Jude, begin,
You’re waiting for someone to perform with.
And don’t you know that it’s just you, hey Jude, you’ll do,
The movement you need is on your shoulder.
Hey Jude, don’t make it bad.
Take a sad song and make it better.
Remember to let her under your skin,
Then you’ll begin to make it
Better better better better better better, oh...
Naaaa na na na na na naaaa, na na na naaaa, heeey Jude...
jeudi 26 août 2004
Je me suis bien défoulé sur la piste de danse, je dois dire, même si ça fermait un peu avant une heure du matin. Donc j'étais accompagné de potes, dont un que l'on retrouvait là car il bossait pas très loin. L'anecdote tourne autour de ce garçon.
Le fait est qu'il a réussi à dénicher une fille depuis deux semaines. Problème : elle est en stage dans le coin et est nantaise, c'est-à-dire que demain elle s'en va et ils ne se reverront plus. Donc hier, leur histoire a commencé à partir en eau de boudin, car le bonhomme en question s'impatientait quelque peu quant à la conclusion de leur relation. Disons qu'il lui manquait le bouquet final... S'en contrebalançant de l'avis de la jeune fille, fort gentille au demeurant, le bonhomme se laissait draguer sur la piste de danse et ne retenait plus guère son attention sur sa copine.
Quelque temps plus tard, légèrement exténué par mes gesticulations sur la piste, je sortais prendre l'air et retrouvais le gaillard, en train de maugréer dans son coin. Il se mit à me dire que sa copine le rejetait car soi-disant : "je ne ferais pas assez attention à elle", ce qu'il démentit tout de suite au moyen de vérités peu crédibles (je l'avais vu faire).
Là, je commence à lui expliquer qu'en général, les filles requièrent plus d'attention dans un couple que les garçons... Et voilà la miss qui débarque, venant s'appuyer contre la rambarde, et me demande : "Je vous dérange peut-être ?" d'un ton très gentil (j'ai été étonné de la gentillesse innée chez cette fille). Je lui réponds que non, puis, un peu embarrassé car personne ne disait rien, je simulais l'appel lointain d'un pote qui me réclamait (tel le comédien que je suis). Elle me lance "Non ! Ce n'est pas grave, continuez à parler, je ne dirais rien". Un poil penaud je reviens et continue à expliquer à mon pote que : "La proportion d'attention envers les filles dans un couple tourne autour de deux tiers pour elles, un tiers pour les gars (en terme de pourcentage). Même si ça fluctue et que souvent l'attention entre les partenaires se stabilise autour de 50%, ce sont toujours les filles qui demandent (implicitement, cela va sans dire) plus d'attention aux mecs que le contraire... Et si une fille dans un couple trouve que son Jules ne fait plus très attention à elle, et de surcroît le lui dit, c'est qu'il est temps de redresser la barre parce que le couple est en sursis. Enfin, en tout cas, c'est ma vision des choses." (NdY : discours quasiment retranscrit dans sa véracité, les grandes lignes sont là)
La jeune fille avait suivi attentivement mes paroles et je sentais qu'elle approuvait, même si elle ne s'exprimait pas. Mon pote s'est retrouvé tout con, et ne savait plus trop quoi dire. Surtout que le fait que sa copine soit là lui mette un peu plus de pression.
Malheureusement, l'histoire s'est un poil envenimée plus tard dans la nuit, et le couple n'était plus très loin du naufrage... Peut-être ai-je ma part de responsabilité dans l'affaire ? Parce qu'après ce passage, elle non plus ne faisait plus attention à lui, et venait danser avec moi notamment... Et merde.
Fais chier la théorie.
Je m'étais garé derrière les amphithéâtres pour être proche de l'entrée. Entrant dans le bâtiment, je marchais en direction de la photocopieuse quand je remarquais une file d'attente exclusivement composée de damoiselles (yeah), devant l'entrée des amphis. Mon périple m'amenait donc à traverser cette barrière d'Amazones, vêtu d'un jean délavé, de Pumas délabrées, d'une chemise déboutonnée. Elles m'ont toutes, je dis bien toutes (y'en avait une demi-douzaine au bas mot) regardé arriver tranquillement. Je leur rendais leur regard à toutes, j'ai bien dit toutes, dans les yeux, un tantinet interloqué (bien que je ne le montrais pas). M'approchant de plus en plus de ce groupe séduisant, leurs yeux devenant ronds comme des soucoupes (et je n'exagère pas en plus...), je leur lançais un "Bonjour !" plein d'entrain, qu'elles me renvoyaient presque toutes, avec un léger ton surpris et défaillant.
Je traversais la rivière non sans difficultés (passer à travers la file d'attente était tout de même de haute voltige), et m'éloignait de la zone sismique, en me disant à moi-même :
Cette année promet !
J'attendais patiemment mon tour pour retirer des sous à la Caisse d'Epargne de Penhars. Au guichet, une vieille dame (la cinquantaine entamée) était à ses affaires avec le bonhomme de la banque. Donc je parcourais du regard l'agence quand je tombais sur leur nouveau matraquage publicitaire pour la retraite. C'était le célèbre écureuil emblématique de la banque, imprimé sur une planche de carton, tout velu des pieds à la tête, sauf que justement la tête de la bestiole était cachée par un miroir en forme de cercle. La maxime de la publicité était "Enfin une retraite à votre image" ou une phrase dans le genre... Mais l'image que le miroir réfléchissait n'était autre que le postérieur de la vieille dame !!
Bon, j'ai rapidement détourné les yeux, déjà parce que je ne suis pas gérontophile, ensuite parce que le miroir déformait quelque peu la réalité de la chose... :-) Et puis... Ce serait exagéré de dire que j'avais la tête dans le cul à ce moment-là... Arf
En tout cas, ça a eu le mérite d'égayer le début de mon après-midi !
jeudi 19 août 2004
jeudi 12 août 2004
Tu m'auras marqué au fer rouge un certain 12 juillet 1998. Avec toi et toute cette équipe de France que j'avais très suivi durant cette compétition, j'ai véritablement découvert ce que c'était que le football. Ma vision sur ce sport en a été bouleversé à jamais.
Je suis heureux de faire parti de cette génération Zidane.
C'était mon hommage au plus grand artiste du ballon rond qu'il m'ait été de voir en Equipe de France. C'est tellement triste... Mais il fallait bien qu'il s'en aille à un moment.
Place aux jeunes ! Et cap vers notre deuxième Coupe du Monde, en Allemagne, en 2006 !
I will survive...
lundi 2 août 2004
It’s true the way I feel,
Was promised by your face,
The sound of your voice
Painted on my memories
Even if you’re not with me
I’m with you…
Linkin Park – With You
Si j’te retrouve à l’aveuglette
C’est que je t’aime quand même beaucoup…
Peut-être moins que cette piquette
Qui m’raccompagne bras-d’sus bras-d’sous…
Matmatah – Derrière ton dos
When the night has no end
And the day yet to begin,
As the room spins around
I need your love.
U2 – Hawkmoon 269
Everything is clear now :
Life is just a dream you know,
That’s never ending…
I’m ascending…
The Seatbelts – Blue
… And I think to myself :
What a wonderful world…
Louis Armstrong – What a Wonderful World
Ok ! 3, 2, 1 Let’s Jam !!
The Seatbelts – Tank !
Je vous conseille vivement d’écouter cette musique, c’est un petit bijou de be-bop.
Comme d’hab’ je commence par une plainte : fais trop chaud !… Je fonds, je m’écroule sous cette chaleur. C’est décidé : dès que je le peux j’émigre pour le Québec… Et dire que ça ne va pas aller en s’améliorant. C’est complètement aberrant ce temps !
Je vais lancer un mouvement de grève contre l’été : boycottons cette saison ! Avec moi les amis :
Saison pourrie
(Chœur :) L’été c’est vraiment pourri !
C’qu’on préfère nous c’est la pluie !
Premier couplet :
Les bronzés sont des blaireaux
Avec leurs peaux desséchées, sans H2O…
J’me dis qu’au moins les UV
Ne traverseront pas mon manteau !
Refrain :
L’été c’est vraiment pourri !
C’qu’on préfère nous c’est la pluie !
Je veux geler plutôt que cramer…
Plonger dans la boue y’a qu’ça d’vrai…
Deuxième couplet :
Regardez-moi ces juillettistes, ces aoûtiens…
Comme dirait mon pote Robespierre :
Thermidor, bonne période caniculaire,
Pour les envoyer tous au cimetière !
Refrain
Troisième couplet :
J’peux pas sacquer la crème solaire,
Vivent le nez bouché et les glaires !
Les coups d’soleil très peu pour moi,
M’asperger de Biafine, pitié, pas de ça !
Refrain
Quatrième couplet :
Comme dit Renaud la mer c’est dégueulasse
Les poissons y baisent tous dedans !
J’ai choisi je resterais fadasse,
Car le meilleur du poulet c’est le blanc ! Yeaaaah !
Refrain 2x
Chantée et composée par Gandalf. Guitare : Nafnaf ; basse : Noufnouf ; batterie : Nifnif ; synthé : Teaseur ; triangle : Pythagore.
All rights reserved to me, bande de copieurs. © 2004.
Bon, c’était mon quart d’heure délire ! En tout cas cette chanson me fait bien rire ! Faut que j’arrête les rimes…
Il me reste un peu plus d’un mois de vacances et le retour se fera docilement vers la Fac. Comment ça c’est aussi les vacances ? Je crois que vous vous fourrez le doigt là où je pense car c’est loin d’être vrai… Quoique y’a un fond de vérité dans chaque légende. C’est sûr que passer du Club Med, pardon, Bréhoulou, à l’université ne m’arrange pas de réputation… Heureusement que je suis un des rares à y être allé et à savoir de quoi il retourne.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Aucune idée.
Mais si, évidemment… C’est parce que durant la seconde année qui se profile j’ai décidé de bosser dans la meilleure mesure du possible. Disons que je vais m’activer, bouger mes fesses flasques et flageolantes un peu plus qu’à l’accoutumée, m’investir quoi ! Je continue le ju-jitsu ainsi que l’escalade, et je vais rajouter le taïso (musculation spéciale arts martiaux, on va voir ce que c’est) et si les horaires le permettent, la natation. Non, mon intention n’est pas d’être mucho musclado à la fin de l’année mais d’entretenir ma forme physique. Cela peut paraître impressionnant mais ça l’est moins que vous le pensez…
Ensuite, je plancherais plus sur les cours et les exposés. Tenter de ne pas prendre de retard et de ne pas pondre les exposés à l’arraché (mon sphincter en souffre encore… :-) comme j’ai pu le faire au second semestre… Un peu de sérieux, mais seulement dans le boulot !
On continue par la finition d’écrits qui se morfondent depuis un trop long moment, au fond de mes tiroirs. Cette volonté de finir ces petites nouvelles risque d’être une des plus dures à satisfaire.
Enfin… Enfin, on va tenter de combler cet étrange vide qui squatte un bout du bulbe rachidien. J’aimerais que ce coin encéphalique soit constamment occupé par des pensées sur une personne qui aura une place particulière chez moi… De loin l’objectif le plus difficile à atteindre…
Ne désespérez pas, Sam Gamegie ! Gandalf le Gris
dimanche 25 juillet 2004
Je vais donc vous écrire ce qu’il y a marqué sur la carte de ma très chère grand-mère.
« Avoir 21 ans a beaucoup d’avantages :
- ça fait 3 ans que tu es majeur,
- tu n’as pas de rides (la mauvaise mine que tu trimballes, c’est le reste des week-ends !),
- tu as encore le temps de penser à la retraite,
- tu vis d’amour et d’eau fraîche,
- tu peux encore dépenser sans compter,
- tu as pleins de projets en tête.
Tu as la pêche et quelle pêche !
Vive toi !
Vive tes 21 ans !
(ce que ma G-M a rajouté :)
Que te souhaiter d'autre ? Sinon une belle et longue vie et que tes voeux se réalisent.
Gros bisous
Grand-Mère »
Très sympathique, n’est-ce pas ? :-) Pour une fois, je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort et ne pas fournir de commentaires sur cette carte qui pourrait assombrir ce jour (on va dire) particulier pour ma pomme.
Merci encore à tous ceux qui y ont pensé.
vendredi 23 juillet 2004
Il était temps...
Qu’importe si les années m’emportent, car il ne sert pas à grand-chose de courir dans la vie. Pourquoi ? Car tout ce que nous ne contrôlerons jamais sont notre naissance et notre mort : le départ et l’arrivée. Quelles motivations avons-nous en arrivant sur cette Terre ? Une seule : respirer. Puis nous les découvrons au fur et à mesure de notre marche.
La surprise ! L’inattendu ! L’étonnement !
C’est tout cela, et encore plus, que je cherche ; je ne le répèterais jamais assez. Ma soif de savoir est infinie, le comble c’est que la source d'informations ne sera jamais tarie. C’est parce que j’étais con de naissance que j’ai maintenant un besoin de connaissances (même si ma débilité et mon innocence d’origine se sont amenuisées : on en apprend tous les jours !).
Tout cela me semble cependant bien égoïste. A quoi bon ingurgiter des faits et les apprécier pour son plaisir personnel si l’on peut partager avec n’importe quelle personne ? Attitude assez pitoyable. A vrai dire je raisonnais (globalement) de cette manière jusqu’à l’après-rentrée de ma seconde 1ère S (saison 2001-2002, pas si loin finalement), pour deux raisons : je n’étais pas fréquentable et personne ne souhaitait m’écouter. Comme ils le voulaient, je fermais mon clape-merde, jusqu’à cette période donc (seule fois où je serais délégué de classe).
Depuis ma vie à trois dans la chambre d’internat (saison suivante), j’ai littéralement appris ce que le mot "partage" signifiait (énorme remerciement à Guillaume et Jonathan pour m’avoir supporté tout ce temps. Vous me manquez les mecs.), au moins de très solides bases sur le sujet. Je me rends compte aujourd’hui à quel point j’ai pu souffrir auparavant. Je me rends compte aujourd’hui à quel point j’avais besoin de partage. La solitude est un mal terrible qui m’a marqué au fer rouge. D’où mon côté plus que maladroit avec les filles, en général (merci au lycée Thépot). Je n’ai pas encore perdu espoir de ce côté-là, je m’affirme petit à petit… Mais je suppose que les filles qui se sont intéressées à moi (s’il y en a eu) ont du être assez désappointées voire lésées de ma nonchalance…
Je me rappelle qu’il y a très longtemps (mon papy était encore de ce monde, donc c’était avant 1991), j’étais justement chez mes grands-parents paternels, et je disais : "Maman ?", elle se retournait et me demandait "Oui, quoi ?", et moi, frustré, je répondais "Nan, rien…". J’avais besoin d’attention, j’avais besoin que l’on me parle, puisqu’à cet âge-là (entre 5 et 7 ans) je ne connaissais quasiment rien !… Disons que ça faisait un bon moment que je possédais le pouvoir lire et écrire, mais je n’avais pas de matière pour commencer une discussion… Quoi de plus normal ! Par contre, ce que je savais que trop bien, c’était que je m’ennuyais à mort. C’était et c’est toujours l’ennemi le plus désemparant que je connaisse. Le nombre de fois où j’ai pensé et dit "j’m’emmerde", "j’me fais chier" et surtout le redoutable "Chais pas coâ faire" dépasse l’entendement.
C’est ainsi que lorsque je me suis mis aux échecs, j’ai senti que ça me plaisait en tant que passe-temps (pour ça peut-être que j’ai eu des migraines pendant 2-3 jours, le jeu avait dû réveiller une partie endormie de la gélatine qui me sert de cervelle). Et qui plus est le commencement de cette pratique coïncide avec une période étonnamment abondante en rêves en tous genres. Je me suis remis à écrire (merci Manon, malgré toi tu m’as fait sauter à la figure lundi à Dz 2004 à quel point j’avais délaissé ce bonheur de gribouiller) !! (Pour info, j’ai mis mon livre en mode veille, je vais d’abord me consacrer à d’autres "petits" écrits, car ce projet qui me tient à cœur est trop conséquent pour le moment, trop… gigantesque. J’attends d’en apprendre plus sur la vie pour me plonger vraiment à fond dedans. Tant pis pour les (rares) personnes qui attendaient ! Désolé…). Mais les échecs ne sont qu’un tremplin pour me lancer dans le go, ce formidable jeu asiatique (considéré comme un des quatre arts sino-japonais). Là où vous n’avez que 20 emplacements possibles au premier coup aux échecs, vous en avez 361 au go ! N’est-ce pas fantastique ? N’est-ce pas un formidable moyen de partage ?
Malgré ce besoin de nouveautés, un autre besoin apparaît : la constance. D’où mon amour de la Bretagne, et de tout ce qui l’entoure. Cette musique qui parvient à mes oreilles m’enivre totalement, car en étant ce que je suis, je contribue à cette musique. Je vibre en elle. Et toute la région bretonne est ce que l’on peut appeler mes fondations.
La Bretagne a, malgré elle, taillé dans le granit l’homme que je suis aujourd’hui, du haut de mes vingt années révolues. Est-ce gratifiant ? Mouarf
Pourtant la constance souhaitée peut être ébranlée par l’arrivée d’une charmante demoiselle dans ma vie. Qui sait ? Je suis assez effrayé par cette perspective… "Mais pourquoi ? C’est idiot comme raisonnement !" Je suis un idiot ! ;-) Sérieusement, j’ai peur du fait que sortir avec la fille m’empêche de m’exprimer tel le guignol que je suis. Je deviendrais trop "sérieux", et un homme sérieux n’est-il pas des plus ennuyeux ? Il faut bien des sacrifices pour former un couple, mais le fait de devenir trop sérieux est un palier trop élevé à franchir. Je préfère rester célibataire que de devenir ainsi. Je sais, c’est un tantinet dépassé comme concept, mais j’ai réussi à me fourguer cette idée dans la tête… Vous me direz "Si la fille sort avec toi, c’est qu’elle t’a choisi tel que tu es, pas pour ce que tu vas devenir". Vous avez totalement raison. Mais une fille pareille ne court pas les rues, elles se mettent plutôt sur le trottoir pour m’éviter ! :-) J’ai une tendance plutôt pessimiste, vous l’aurez remarqué. Disons que je ne me fais pas d’illusions. J’ai toujours (à peu près…) su qui m’attirait, mais je n’ai jamais su qui j’attirais ! Je suis aveugle, c'est réellement affligeant, il faut vraiment insister pour que je comprenne. Et il faudra bien qu’à un moment je bouge mes fesses pour aller vers l’autre, de toute façon.
Je sais pertinemment qu’il me reste de très nombreuses choses à découvrir dans ma vie, je n’en doute pas. Je suis même sûr qu’il me reste même chez moi des parties bonnes et mauvaises. J’espère plus bonnes que mauvaises ! Sans vouloir me mettre en avant, je ne pense pas avoir un mauvais fond.
Un rapport entre mes blagues pourries et les échecs : parfois une blague est facile à trouver, on va dire que c’est un coup direct. Mais celles dont vous ne comprenez pas tout de suite le sens sont à plusieurs coups d’avance. Donc à ma façon je jouais aux échecs au niveau humoristique ! Et je regarde maintenant d’un autre œil le monde qui m’entoure. Parce que justement je me suis rendu compte que quelque fois des situations se jouent avec des coups d’avance. Intéressant. C’est le genre de découvertes pas forcément évidentes que j’aime beaucoup dénicher.
J’ai insinué l’autre jour que je n’appréciais pas l’été. Vives réactions chez mes collègues historiens. Donc, je dois quelques explications. Primo, j’aime apprendre, n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quel domaine que ce soit (enfin presque). Les vacances scolaires… Ça va deux semaines pour décompresser, mais trois mois !! Pfiou ! (Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’il y en a qui crie au scandale) Secondo, je n’apprécie pas trop la chaleur et encore moins les coups de soleil. Et tant pis si je reste blanc ! Rien à faire. Terzo, je ne vois jamais deux potes en même temps, y’sont tous éparpillés (y’z’ont leur vie, c’est normal…). Quarto, mes potes partent en chasse, signent pour des CDD amoureux estivaux (ça te rappelle quelque chose Isa ? ;-) ), alors que ce genre de pratique me répugne. Quinto, mon cerveau a tendance à se mettre (lui aussi) en veille, ce que je n’accepte pas (ça rejoint la première raison). Sesto, je suis seul, mais ce n’est pas nouveau (ça rejoint la quatrième raison).
La saison que j’affectionne le plus reste le printemps : il fait beau sans faire trop chaud.
Ayayaïe ! Caramba(r) ! Qu’est-ce que je peux déblatérer comme idioties !! Hein ? Comment ça je suis sévère avec moi-même ?!
Z’avez peut-être raison… Mais comme m’a soufflé un certain Y.H. cette nuit, alors qu’il n’arrivait pas à dormir, "Personne n’est parfait avec lui-même, encore moins en couple !"
Yeah. ;-)
samedi 26 juin 2004
Where The Streets Have No Name - U2
I wanna run, I want to hide
I wanna tear down the walls
That hold me inside.
I wanna reach out
And touch the flame
Where the streets have no name.
I wanna feel sunlight on my face.
I see the dust-cloud
Disappear without a trace.
I wanna take shelter
From the poison rain
Where the streets have no name
Where the streets have no name
Where the streets have no name.
We're still building and burning down love
Burning down love.
And when I go there
I go there with you
(It's all I can do).
The city's a flood, and our love turns to rust.
We're beaten and blown by the wind
Trampled in dust.
I'll show you a place
High on a desert plain
Where the streets have no name
Where the streets have no name
Where the streets have no name.
We're still building and burning down love
Burning down love.
And when I go there
I go there with you
(It's all I can do).
Our love turns to rust
We’re beaten and blown by the wind
Blown by the wind
Oh, and I see love
See our love turn to rust
We're beaten and blown by the wind
Blown by the wind
Oh, when I go there
I go there with you
It's all I can do
Bon sang, je ne m'en lasserai jamais. En plus de ça j'ai réussi à télécharger le clip de cette chanson. La scène se passe à Los Angeles en avril 1987, le groupe et son équipe technique se préparent sur le toit d'un immeuble en plein centre-ville !! Y'a les flics un peu partout et une foule au pied de l'immeuble qui hurle à cracher ses poumons... Impressionant.
jeudi 17 juin 2004
Sowing the seeds of love - Tears for Fears
High time we made a stand and shook up the views of the common man
And the lovetrain rides from coast to coast
D.J.'s the man we love the most
Could you be, could you be squeaky clean
And smash any hope of democracy ?
As the headline says you're free to choose
There's egg on your face and mud on your shoes
One of these days they're gonna call it the blues
And anything is possible when you're Sowing the Seeds of Love
Anything is possible - Sowing the Seeds of Love
I spy tears in their eyes
They look to the skies for some kind of divine intervention
Food goes to waste !
So nice to eat, so nice to taste
Politician Grannie with your high ideals
Have you no idea how the Majority feels ?
So without love and a promise land
We're fools to the rules of a Goverment plan
Kick out the style ! Bring back the jam !
Anything...
Sowing the Seeds
The birds and the bees
My girlfriend and me in love
Feel the pain
Talk about it
If you're a worried man - then shout about it
Open hearts - feel about it
Open minds - think about it
Everyone - read about it
Everyone - scream about it !
Everyone
Everyone - read about it, read about it
Read in the books in the crannies and the nooks there are books to read
Chorus !
(Mr. England Sowing the Seeds of Love)
Time to eat all your words
Swallow your pride
Open your eyes
High time we made a stand and shook up the views of the common man
And the lovetrain rides from coast to coast
Every minute of every hour - " I Love a Sunflower "
And I believe in lovepower, Love power, LOVEPOWER !!!
Sowing the Seeds
An end to need
And the Politics of Greed
With love
dimanche 9 mai 2004
Un jour j’ai fait un test pour savoir les relations que j’avais avec le cinéma. Bah je ne pense pas être déçu de la réponse, même si je le précise : ce n’est qu’un test…
Cinéma
"Vous avez une vraie culture cinématographique, pourtant vous cherchez encore à l'approfondir. Vous vous intéressez ainsi aux chaînes qui diffusent plusieurs oeuvres sur un même thème ou un meme réalisateur. Vous pouvez passer d'un engouement pour les films d'action à un intérêt soutenu pour le cinéma asiatique. Un jour vous ne jurez que par Almodovar, un autre ce sera « South Park » qui aura votre préférence. (NdY : n’exagérons pas !) Cette curiosité, cette ouverture à tous les courants et tous les styles de films s'accompagne cependant d'une grande exigence et d'un véritable sens critique. Par moment vous êtes même pris de véritable fringale. Vous pouvez regarder plusieurs films à la suite. [Ce fut le cas pendant les vacances de Pâques 2007.]"
Dites-donc !! Ce ne serait pas ce que l’on appelle l’éclectisme ça ??
Avec ce test j’ai l’impression de m’envoyer des fleurs… Pourtant c’est bien la réalité (pas de m'envoyer des fleurs !!) que je suis, on va dire, friand de nouvelles découvertes cinématographiques. Et ça marche aussi avec la musique, même si, comme dans le cinéma, j’ai mes préférences. C’est plus difficile dans la littérature, parce que c’est plus long à se rendre compte (sauf pour L’Orange Mécanique d’Anthony Burgess, où j’ai arrêté de le lire au bout de trois pages). J’ai mes genres… De toute façon, c’est impossible d’aimer toutes les formes d’art avec leurs sous-genres, c’est comme tenter d’aimer tout le monde sur la planète… Il y a forcément quelque chose qui va nous rebuter chez une personne comme dans un tableau ou une œuvre d’art quelconque.
Intéressante question que je pense vouloir approfondir. Il faudrait que je note les questions et réflexions qui pourraient faire débat…
Moi, philosophe ?
samedi 8 mai 2004
samedi 1 mai 2004
Je n’arrive toujours pas à croire que ma première année de Fac s’est achevée vendredi dernier, par une heure et demie d’anglais (à mourir d’ennui). Un 30 avril ! C’est très tôt je trouve ! Surtout qu’ils ne nous donnent aucune semaine de révision. Lundi ce sera 6h de partiels avec Histoire Contemporaine le matin et Historiographie l’après-midi [en trois ans, on apprend à ne plus s'étonner de telles dérives administratives].
Bon ! Que puis-je rajouter d’autre ? L’été approche à grands pas, avec le travail en intérim en vue, Kill Bill Volume II sort bientôt et j’irais le voir avec mon frère (qui a apprécié le Volume I, incroyable), le DVD version cinéma du Retour du Roi sort normalement fin mai ~ début juin, l’Euro 2004 arrive lui aussi…
Mais cela n’est que pacotille et superflu par rapport à ce que je vais perdre pendant un temps. C’est-à-dire jusqu’à la rentrée prochaine de septembre. Encore faut-il que je passe en deuxième année. Encore faut-il que je reste en première année.
A quoi fais-je donc allusion ? La formidable ambiance du groupe qui s’est constituée au fil du temps. Pas envie de la quitter… Mes formidables vannes pourries et bides à répétition, Gael et les zieutages permanents sur le flot féminin continu de la BU, les séances d’escalade avec Pascal, les embrassades redoutées et passionnées d’Isabelle (t’inquiètes, elles sont appréciées intérieurement, même si j’ai un semblant de rejet extérieur !) , les fous rires incompréhensibles et irrépressibles de Manon, les critiques et paroles doucement acerbes et acides de Glen, Julie et sa bonhomie inébranlable (Mais que vois-je dans la plaine ??), Irin et sa touffe blonde repérable à des kilomètres, Antoine et ses tentatives de garder son sérieux (et qui va passer dans le camp des ennemis intimes des historiens : les géographes... Agrôôô...), Svetlana et son inépuisable garde-robe excentrique (à mes yeux), Ronan et sa dépendance désastreuse au thé (personnellement je préfère le bon vieux chocolat Van Houten !), Vincent et sa vie aux mœurs sans contraintes, Stéphanie et ses manières urbaines et parisiennes (elle s’adapte petit à petit, on note les progrès !), et enfin le géant Matthieu et ses remarques parfois (un peu trop) fines et décalées…
Nous sommes treize ; un bon chiffre, quoi qu’en disent certains.
Ils m’ont tous apportés quelque chose, petit ou grand, matériellement et/ou spirituellement. Merci. Je me demande si moi, à mon tour, j’ai pu les aider à un moment ou à un autre. Je n’ai pas le droit de les abandonner maintenant. Ma route avec eux n’est pas terminée. Ce que j’ai énoncé sont les « principaux ». S’il fallait tous les énoncer… Il y a Yann, Jean-Marie, Christophe, Arnaud, Hervé (malgré lui : Bernard l’Ermite/l’Hermite, Alone in the Dark), Sébastien (ses exposés mémorables), Paubert (le Maître Bien-Aimé), Brunet (ses blagues bien pensées), De Mathan (…), Breton (merci pour le 1/20 en CM d’Espaces et Sociétés…), Tonton Jack et ses interventions remarquées en amphithéâtre au premier semestre (je me souviens encore quand il avait répondu à la question de Paubert sur le nom du comte habitant en Transylvanie, sa voix grave et traînante de motard montant des profondeurs de l’amphi : « Drèculè… » -> cultissimo-mythique).
Maintenant, il me faut passer en deuxième année. Et les autres aussi ! Pour eux, pas de soucis. Pour moi, hum… Je ne fais plus de calculs, car cela m’a été fatal au Bac. Je vais me retrouver aux oraux que ça ne m’étonnerait pas… Je ferai mon possible.
dimanche 25 avril 2004
Voici cinq~six ans, j’avais recours à une psychologue. Psychiatre. Quelle est la différence ? Dirigez-vous vers votre dictionnaire…
Bon, je ne vous embête pas plus longtemps : un psychiatre est un médecin de l’esprit, un psychologue est une personne ayant des connaissances sur le fonctionnement de l’âme (humaine).
Donc c’est une psychologue que j’étais allé consulter, bien qu’aujourd’hui c’est un psychiatre qu’il me faudrait.
Bref, elle m’avait posé huit petites questions, pour en savoir un peu plus sur ma personnalité, sur la base "quel(le) est ton (ta) … préféré(e) ?" Il me fallait y répondre sans réfléchir, à la première idée associée. Les voici donc, avec en sus une explication approximative d’aujourd’hui…
- Quel est ton animal préféré ?
Le lion. C’est le roi des animaux (symbolique). C’est mon signe du zodiaque. Quand il se lève, ce n’est jamais pour rien car c’est un gros paresseux. Pour la crinière. Pour sa majesté implicite.
- Quelle est ta couleur préférée ?
Le bleu. Couleur du ciel. Extrêmement reposant. Je ne pourrais pas m’en passer. A chaque fois que je regarde le ciel, en plus de me faire éternuer, il crée un calme en moi, s’étendant à tout mon corps. Fantastique. Le bleu du ciel est un de mes chargeurs.
- Quel est ton endroit préféré ?
Ma chambre. Sans aucun doute. C’est ma bulle extérieure personnelle. J’y ai tout ce qu’il faut pour me reposer (je ne vais pas lister…) et passer un temps fou sans me lasser. Il y a mon lit aussi, mais il manque un ordi pour me combler. Cela ne saurait tarder je l’espère.
- Quel est ton légume préféré ?
La carotte. J’avoue que c’est la réponse qui m’a le plus surpris, en plus de la psychologue. Symbole phallique ? Probablement. Je n’ai pourtant pas de sexualité « débridée ». M’enfin, grignoter une carotte est un véritable plaisir : c’est assez sucré, parfois amer, ça croque aimablement sous la dent… Symbole de ma vie douce et triste ? Certainement.
- Quelle est ton odeur préférée ?
Celle du chocolat. Lourde et pâteuse, salivante et obsédante. Je n’ai ici pas de réponse adéquate. Si quelqu’un pouvait m'apporter une réponse…
- Quel est mon plat préféré ?
Les lasagnes. Rien que d’y penser me donne faim. La succession de couches béchamel/pâte/viande (ou tout autre ordre) me rappelle la conscience humaine, c’est-à-dire que plus on descend en profondeur dans le plat de lasagnes, et plus c’est bon et chaud [explication à relativiser aujourd'hui]…
- Quel est ton sentiment préféré ?
La colère. Je ne m’énerve que rarement, car souvent cela n’en vaut pas la peine (ça donne des ulcères à l’estomac), mais quand je trouve une situation particulièrement injuste et/ou disproportionnée, je pique une colère éphémère, et c’est stimulant. Usage très restreint, heureusement. C’est un moment où je suis également très sensible vis à vis de ce qui se passe autour de moi.
- Quel est mon "sentiment" préféré ?
L’amitié. Eh oui ! Pas l’amour ! Avoir de vrais amis est indispensable et pas donné à tout le monde. A l’époque je devais me sentir abandonné de partout (amélioration depuis), et que l’amour passait au second plan. Je ne me trompais pas. C’est toujours d’actualité. Pour ma santé psychique, il vaut mieux.
Bien marrantes ces questions. Avec ces réponses, elle m’avait défini comme "équilibré"…
Je ris intérieurement de son résultat, aujourd’hui encore, à chaque fois que j’y pense.
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)