jeudi 19 février 2004

(Article rédigé le dimanche 15 février au soir)
Aujourd’hui je me sens mieux qu’hier… La phrase qui
détonne !
Non, mais, croyez-moi, c’est vrai… Je me suis un peu questionné sur moi-même hier soir, sur le pourquoi que je déprimais autant, pourquoi je restais si coincé avec les filles en général (même si j'ai pu m'apercevoir d'améliorations sur ce point-là, ce n’est pas le top non plus), pour quelles raisons mes pensées m’amènent à la notion de suicide, de qui avait été créé le premier entre l’œuf et la poule, pourquoi donc je suis arrivé à ce stade ?… Ma petite déprime « prédodo » en somme…
Bon, c’est évident que si je voulais me remettre une nouvelle fois en question, il me faudrait de nouveau quelques jours reposants sur le terrain de ma grand-mère à l’Ile-Tudy. Je crois que je vais me préparer un petit break pendant les vacances d’avril. Cela pourrait m’être utile. Je ne sais pas où encore, mais je pense que j’ai besoin de changer d’air, d’un « sas de décompression » de temps à autre. Je pense que tout le monde a besoin de ça pour faire le ménage en soi. De plus, quand on a un(e) petit(e) ami(e), on doit pouvoir se sentir plus en confiance, parce que l’on a quelqu’un qui
veut vous comprendre et veut vous écouter. Enfin, ça, je l’imagine… Mais cela doit être vrai pour beaucoup de couples.
J’en viens à là où je voulais arriver, c’est-à-dire que si jamais par bonheur j’ai une compagne (pour employer des mots usés), je crois que je serai dans la cruelle obligation de fermer ce journal électronique… Quoi ? Qui a dit «
Grouille-toi d’en trouver une ? » ?? Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Ce n’est pas facile (vous êtes forcément au courant par votre propre expérience). Encore moins facile pour les rebus dans mon genre.
De toute façon, dans l’improbable possibilité où je ne serais plus seul, je ne ferai pas la même erreur dans ce journal que j’ai commise l’année dernière avec Elodie, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas un seul traître mot sur ma vie conjugale. Rien, que dalle, pas même l’ombre d’une seule pensée de graphème qui ira dessus. Y’a pas plus clair ! Ça fait parti de ma vie privée que je veux garder secrète, et c’est normal, après tout. Je ne suis pas exhibitionniste ; et puis si je dévoile tout sur moi ici, que restera-t-il après ? Je crois qu’il est temps que je m’impose des limites dans ce journal et ailleurs. La période en août où j’avais voulu m’émanciper la tête, tenter de me découvrir, de trouver mes propres frontières, est révolue. Dorénavant je peux continuer à grandir et à m’écouter tranquillement. Pourtant, personne n’est fait pour stagner à l’intérieur de soi. C’est pourquoi je sais qu’à un moment ou à un autre, il me faudra un nouveau temps d’arrêt pour me pencher et tendre une oreille interne attentive. Et une nouvelle période de changements dans d’autres directions pourra commencer.

La vie est un combat de tous les jours. Souvent je flanche, je veux lâcher prise, ne plus rien avoir à faire ici… Ce n’est pas le genre de choses auxquelles il faut s'attarder, mais dans ces moments de noirceur, j’ai toujours la même image qui revient : celle de mon enterrement, avec toutes mes connaissances autour. C’est extrêmement égoïste. Mais c’est le seul moyen que j’ai en ma possession pour me pousser à rester. Le jour où je n’aurai plus personne sur qui compter, je saurai alors que je ne sers à personne en ce bas-monde, et que je pourrai m’en aller sans remords. Tant que j’aurais quelqu’un qui pensera à moi (en ça réside l’égoïsme de l’image de l’enterrement), je ne pourrais pas. Je ne veux pas gâcher la vie de quiconque, famille, ami, sauf si je suis vraiment à bout. En résumé c’est par vous et en vous que je (sur)vis. Je vous en remercie du fond du cœur.
Je vous livre un petit secret qui n’en est pas un : je n’écris jamais d’articles directement sur l’ordi, je trouve ce procédé trop impersonnel [
à présent, ma méthode est hybride]. La bonne vieille plume et une bonne feuille de papier, rien de tel que ce contact pour me revigorer en douceur et me concentrer sans interférence sur ce que je veux écrire. Je peux utiliser aussi mon lecteur CD pour qu’il y ait des musiques qui m’influencent dans telle ou telle direction. [Dorénavant, j'atténue au maximum les sons parasites, et souvent, j'éteins la musique.]
La plume est le pinceau de la calligraphie. Peut-être qu’inconsciemment je conçois ma plume comme un pinceau et que je m’applique ensuite sans faire attention. D’après Gael j’ai une écriture d’elfe. Je prends ça comme un compliment (mmmh…). Combien de fois m’a-t-on dit que j’écrivais bien… Je ne fais pas mon blasé, rassurez-vous ce n’est pas mon genre. Je vais vous raconter une anecdote qui s’est déroulée au CM2, il y a… heu… dix ans donc. Un jour mon père m’avait dit que j’écrivais bien. J’étais tout fier ; venant de mon père, ça faisait un petit quelque chose de plaisant à me rappeler dans ma petite caboche de l’époque. Le lendemain, en classe, alors que l’institutrice faisait son cours normalement, j’ai levé le doigt pour parler, et j’ai répété le compliment de mon père. L’institutrice m’a remballé dans un carton bien ficelé, sous les rires de mes collègues, et je n’ai plus rien dit de la journée. Le traumatisme doit venir de là, car je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais un garçon sensible et facilement impressionnable [
je le suis toujours]… D’où mon indifférence aux « compliments » en rapport avec mon écriture.
Je dois être vraiment un cas particulier. Je me demande si beaucoup d’entre vous possèdent des souvenirs du même calibre que celui que je viens de citer. Je n’en sais rien, je me pose seulement la question. C’est parfois difficile d’avoir une bonne mémoire, surtout si c’est pour conserver de foutus complexes freudiens. De ça aussi je m’en serais bien passé !

vendredi 13 février 2004

Bon sang, c’est vraiment dommage que cette date ait un reflet si bassement commercial (dans mon esprit), car au départ c’était une bonne intention de l’abbé Valentin… Il n’y a pas que le commerce dans la vie (Nous ne sommes pas des marchandises ! Nous ne sommes des numéros !), et justement c’est ce côté "fête des amoureux" qui (me) blesse quand on est célibataire. Pas grave, la fête des célibataires c’était hier, et de surcroît un vendredi 13 (pour les fétichistes de tout poil). J’arrête de me torturer la conscience, car j’ai beau revendiquer haut et fort ma situation d’ange solitaire à une aile, je ne me sustente pas que de pain et d’eau fraîche…

Cafard carabiné ? Non. Petit blues. Et même s’il disparaissait au fil du temps, il laisserait tout de même une trace dans mes souvenirs.
Ça viendra, mon bonhomme (vive l’auto persuasion abusive).

Mes vacances vont bientôt se terminer. Je les voyais arriver avec une certaine appréhension, car j’avais peur de m’ennuyer. Heureusement, plusieurs faits (dont les principaux vont être racontés) m’ont sorti de ma vie morne et dénuée d’intérêt : le week-end passé avec Jonathan, puis la sortie à Rennes.

Premier épisode :
Prévu un mois à l’avance, John devait enfin revenir à Quimper voir ses potes du lycée de Bréhoulou. C’est dans mon petit chez-moi qu’il s’est installé, à mon invitation. Adopté immédiatement par ma famille et même par mon frère, il n’allait pas tarder à l'être par mes potes de Pluguffan. Certains avaient déjà fait connaissance avec lui en août dernier, mais les autres ne connaissaient que son nom. Je ne pense pas qu’ils aient regretté de le connaître en chair et en os… Lui et moi sommes allés dans une cabane aménagée au fond des bois, et la fête pouvait commencer. Chansons paillardes, blagues bidons et monstrueuses, récits de sketchs des Inconnus, des Nuls, de François Pérusse (
Les 2 minutes du peuple) et autre Brice de Nice… Tout le monde s’en donnait à cœur joie. En partant, nous passions par un chemin détourné qui nous conduisaient dans les bois. John me l’a répété : il adore les bois de Plugu. Et moi alors ? Ça fait 14 ans et demi que j’y habite… Monsieur s’est payé le luxe de déchirer son pantalon africain en grimpant dans un arbre vermoulu, puis de se faire photographier son affreux cul de gorille aux hormones. Faudra que je récupère les photos, histoire de rire (seul à rire face à mon écran d’ordi, z’ont pris l’habitude de me voir comme ça à la maison). Rentrés chez moi et au lit, nous commencions à discuter quelques heures. Inévitable.
Le lendemain, je lui faisais lire mon dialogue envenimé avec Marie sur le forum Bréhou’bande (je ne reviens pas sur l’affaire). Mais le meilleur de la journée fut sûrement le repas de midi avec les énormissimes crêpes au blé noir de ma mère. A la demande de John, nous regardâmes la version longue des Deux Tours l’après-midi, et le soir par hasard, un peu des (très charmantes, pour ne pas être vulgaire) Bricol’Girls de Chabat. Sylvain nous avait donné rendez-vous à la Résistance à 20h. Là-bas, il nous dit que Marie sera présente ! La soirée risquait d’être tendue : elle ne l’a pas trop été, à mon grand soulagement (et celui de Sylvain). J’avais mis mes griefs entre parenthèses. Après de nombreux échanges de nouvelles et souvenirs (ah ! la descente de l’Odet…), nous partions du bar vers la minuit passée. J’étais vraiment fatigué, et en plus conduire de nuit pour ramener Frédo par la route de Stangala, puis revenir chez moi… J’ai même réussi le coup de force de caler dans mon garage, une première ! Pas de sommations, pour moi c’était la plongée directe dans les bras de Morphée, à défaut de quelqu'un d'autre.
Dimanche matin, debout vers 10h30 (comme d’hab), puis séance lecture et anecdotes en tout genre dans ma chambre. Et surtout, cet enfoiré me révèle qu’il y a de fortes chances pour qu’il rencontre Charlotte à Metz pendant la deuxième semaine de vacances (dernière minute : c’est confirmé…) ! J’étais quelque peu dégoûté… Je le suis toujours. Bon, j’ai demandé des photos avec les deux ensemble dessus, ça compensera [
photos jamais faites]. Il n’a pas intérêt à me faire faux-bond ! Il m’a rassuré, il sait que je tiens à ma petite sœur lorraine. Je préviens les mauvais-pensants, jamais ma relation avec elle ne dépassera le stade de petite sœur, de la même manière que John me considère comme son grand frère. C’est exactement le même genre (élevé, je l’accorde, mais pas ultime) de relation. Voilà qui est clairement dit. On ne peut pas aimer tout le monde à la même enseigne, et pourtant je vous aime tous et tiens à vous (beaucoup) plus que vous ne le croyez. C’était la parenthèse émotion du jour… Faut savoir recadrer certaines idées… C’est ma nature un peu ridicule qui vaut ça. Continuons avec John, voulez-vous : son train partait à exactement 14h47 pour Brest, et il avait informé Anaïs qu’il serait à la gare un peu avant. Anaïs raconta son gigantesque dilemme amoureux du moment (la formule du je-sors-avec-un-mec-mais-j’aime-son-meilleur-pote-et-c’est-réciproque), bref (j’avoue que ça doit être pénible à supporter comme situation), après des au-revoirs sur le quai et du train, je ramenais Anaïs (en gentleman que je suis) chez elle, puis je rentrai chez moi.

Deuxième épisode :
Prévu depuis un peu moins longtemps que la venue de John, je veux évidemment évoquer l’odyssée à Rennes de mercredi avec Sylvain (l’organisateur), Muriel (la seule et courageuse jeune fille de la compagnie), PY et Frédo (les fumeurs invétérés). Premier accroc : je préviens sobrement mes parents que je pars en colonie de vacances spéciale le lendemain à Rennes. Ma mère n’est pas très contente, et à vrai dire, je n’en ai rien à cirer. Donc, mercredi je prends un bus pour Quimper, patiente deux heures en ville (rendez-vous à la gare à 16h) car il n’y a pas de bus plus tard passant à Plugu. Pas grave, j’ai appris à être patient. A la gare, je retrouve Frédo qui m’annonce une bonne nouvelle : il a enfin eu son permis ! Félicitations ! La persévérance paye toujours, en bien ou en mal ! Quelques minutes plus tard arrivent Sylvain et Mumu, le temps de dire bonjour, d’appeler PY pour lui dire qu’on sera bientôt à Coat Conq, et nous étions partis. L’aller m’a paru court. Et puis, plus on s’approchait de Rennes, et plus le temps devenait nuageux. Le plus cool fut la découverte du groupe de musique
Nightwish. Il y a une chanson, qui, quand je l’écouterais, me fera toujours penser à Rennes : Bless the Child, de l’album Century Child. Très épique. En bref, passage au Super U de Mordelles pour quelques emplettes effectuées dans la bonne humeur, puis direction la maisonnette de Sylvain.
Là nous étions accueillis par Dolly ; le chien me grogna immédiatement dessus. Faut croire qu’aucun animal ne m’apprécie ! Peu importe… bon, je passe l’épisode des pâtes carbonara et l’absorption de substances peu recommandées, avant que l’on parte véritablement pour Rennes ! Rendez-vous chez Dumoul’ (mecton rencontré pour la première fois à Bot Conan et pote de Tanguy. Il en a profité pour nous donner de ses nouvelles) en compagnie de Pied-de-Vigne (surnom approprié, il m’a rappelé l’autre marmule abrutie de Bréhoulou…). Continuation d’absorption de liquides aromatisés. Puis en route pour la Rue de la Soif à pied à Rennes, précisément au Barantic, pour rejoindre des connaissances à Sylvain. PY et moi étions d’accord, on avait vu plus intéressante ailleurs [
conclusion bien hâtive !]. Je dois une fière chandelle à Dumoul’ sur un truc, il m’a empêché de me faire coller par Lucille pour la soirée. C’était quelque part dans l’intention de se débarrasser d’éventuels prétendants, je n’étais pas dupe malgré mon état, mais au moins je n’ai pas été accroché par une fille qui ne m’aurait pas plu. Je crois bien que la seule fille inconnue avec qui j’ai le plus parlé fut la jolie fausse blonde (dont j’ai oublié le prénom), plus tard, une fois revenu dans l’appart’ de Dumoul’. Parce qu’après le Barantic, ce fut une longue marche dans Rennes à la recherche d’un endroit sympa où se poser. C’était probablement la partie de soirée la plus pénible pour beaucoup de personnes. Au centre-ville, je crois bien que j’ai fait peur à πouaïe en disant que je voulais en finir avec la vie, car j’en avais marre de tout, etc. Il m’arrive d’avoir des "bouffées suicidaires", dans le même style des bouffées de chaleur de femmes ménopausées (la comparaison est loin, très loin d’être délicate. Pardon mesdames), mais je me suis rendu compte tout à l’heure d’une chose qui explique à ce moment les sombres pensées qui m'ont traversé : c’est l’effet baddant de l’inhalation de fumées de clopes rigolotes. J’ai découvert le pouvoir baddant de ces tiges artisanales d’une façon pas très catholique… Je m’en serais allègrement passé. Par contre, je ne nie pas que la pensée du suicide (sans influence de quelque nature que ce soit) m’a personnellement touché, et pas qu’une seule fois.
Laissons ça de côté.
Donc, nous marchons, moi seul avec mes pensées, jusqu’à une place pleine de gravillons [
peut-être celle devant le Parlement de Bretagne, si je ne dis pas d'âneries]. Puis il est décidé de retourner chez Dumoul’. Je ne me serais jamais retrouvé dans ce dédale de rues. Ensuite, on rentre dans l’appart’, y’a plein de monde qui squatte, Frédo moi et πouaïe on s’écroule sur le lit… C’est là où j’ai le moins de souvenirs clairs. Au bout de je ne sais combien de temps les hurluberlus sont partis vers d’autres cieux, que je suis resté regarder les autres dormir (Sylou, μμ, πouaïe et Frédo), tandis que PdV et Dumoul’ s’escrimaient et se charriaient à PES 2 sur PsOne (une jeu de foot…). Ce qui m’a bien fait rire c’est quand Dumoul’ emmerdait Sylvain avec ses « trou de nez ! » ou « trou d’oreille ! » avec son pied d'une hygiène plus que douteuse, quand Sylvain voulait dormir. Pov’ Sylou, mais c’était marrant quand même… Après je me prenais des taules à PES, les deux autres n’en pouvaient plus de se foutre de moi (plus grosse taule : 10-1, score fleuve à la FIFA ça !!). Enfin, PdV et Dumoul’ voulaient dormir, on a été obligé de dégager du lit… Moments confus et grognements sonores, puis Sylvain décidait de s’arracher.
On ne revint pas frais comme des gardons chez Sylvain, et là, j’eus le plus énorme mal de crâne de la Création… P’tit dèj, puis on restait scotché devant la télé avec, dans l’ordre : la fin d’un épisode de Hooker, puis un épisode de « La vie avant tout » tellement mélodramatique que sans ma migraine épouvantable j’aurais pleuré de rire, et enfin un épisode de Rick Hunter. Il passe tellement de daubes le matin sur les chaînes hertziennes que je remercie mes parents d’avoir souscrit à CanalSat [
zeste de naïveté !] ! Puis μμ et Frédo firent la vaisselle, πouaïe et moi le ménage, et nous quittâmes Rennes (plutôt Mordelles). Sylvain en profita pour nous montrer sa « maternelle » [l'école où il étudiait, affublée de ce nom], et nous empruntâmes la voie express. Je crois que c’est vraiment au retour que j’ai apprécié Nightwish. On faisait une pause alimentaire au MacDo (si j’ose dire), un groupe de filles d’une table voisine me faisait une frousse du diable (le Diab’ ! N’y allez pas y’a le Diab’ ! Qu'est-ce que vous avez à me regarder ?!) à Lorient, et dans cette même ville, Sylvain nous avait prévenu qu'il s’arrêterait pour voir des potes à lui afin de mettre des choses au point pour son club de Foot US… Entre-temps πouaïe nous pondait un char Leclerc pour un paquet de clopes, et à Lorient, ma foi les bars tabacs ne courent pas les rues ! Au retour de cette escapade piétonnière (sans Sylvain qui était resté avec ses potes dans l’espèce de gymnase), on visitait une partie de la Fac de Lorient. Je n'étais pas tellement dépaysé. Retour sur le parking du gymnase, et pendant que πouaïe et Frédo s’émancipaient les bronches (?), μμ et moi cherchions une entrée. Et là, μμ reçoit un flash : elle se rappelle soudainement de nombreuses aventures celtiques dans et autour de ce même gymnase, toute contente qu’elle est, même. On fait le tour du gymnase sans trouver d’entrée mais on profite pour mater les virils amis footballeurs de Sylvain. Ce même bonhomme nous informe que nous rembarquons pour le Finistère. Et là Sylvain nous a démontré son côté gentilhomme en nous ramenant quasiment tous chez nous. Sympa vieux, vraiment. J’en profite pour dire à Muriel qu’elle aura d’autres occasions de me ramener dans mon village de morts-vivants.

Pour conclure, ce fut d’excellentes sorties à leur manière, et comme m’a dit un pote : "
Ça t’a fait voir du pays !" Ah ça, je veux bien te croire. Prochains lieux de déconnades : le 28 de ce même mois pour l’annif de mon poto Gael, puis le 6 mars pour les portes ouvertes de Bréhoulou ! Ça promet… Dès que j’ai fini de publier cet article, je commence la lettre pour Tosser !

dimanche 1 février 2004

Cela fait un moment que je n’ai pas rédigé quelque chose pour mon journal ! J’en suis désolé (pour ceux que ça peine de ne pas lire de mes nouvelles ! Pas grand monde !).
On a été obligé de piquer mon chat. Mon père en a été très affecté. C’est triste, mais la vie continue. Pauvre bête, elle me manquera beaucoup.
Je suis débordé par mes cours, englué dans mes obligations littéraires… En effet, j’ai cinq exposés (2 commentaires de texte + 3 exposés, en réalité), et les dates sont relativement proches pour chacun d’eux. J’en ai même deux le même jour ! Enfin passons… Il faut que je bosse, ce qui ne me laisse pas tellement de temps libre. Heureusement la semaine de vacances arrivera à point nommé pour souffler.
Je disais également que j’étais coincé par mes obligations littéraires. En ce moment je suis en pleine inspiration poétique, je m’étonne moi-même que ces poèmes viennent de moi. Ceux-là je les garde pour moi, ils serviront plus tard dans mon livre. Ce serait bête de ne pas continuer sur ma lancée… Si vous voulez, vous pouvez lire celui-là, écrit pendant une heure tardive et cafardeuse.

Electron libre
Y a-t-il esprit plus tourmenté
Ou en amour ou amitié ?
Honnête envers ses lignes de conduite de vie,
Adroit du Verbe et de l’Ecriture,
Nonchalamment ses plaisanteries sont dures,
Non moins drôles tous les sens étant compris…

[
J'ai honte de ce « poème »... Je ne l'aime pas du tout.] Je suis également en plein marasme spirituel, tout me passe par-dessus la tête. Je reste indifférent à mon environnement, un peu absent, je sors des blagues bas de gamme [enfin, pire que de coutume], suis fatigué, suis maussade, suis malade… Je laisse certaines choses de côté pour me concentrer sur d’autres. Par exemple, ma vie sentimentale je la mets entre parenthèses (parce que marre), ou encore la télé (pas que ça à foutre, en plus comme ma vie sentimentale elle ne sert pas à grand-chose, alors autant la ranger dans un placard et la sortir plus tard).
Voilà. Vive la vie en gris.

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)