dimanche 21 novembre 2004

Après quelques jours d’absence, et me revoilà.

J’ai été agréablement surpris jeudi dernier (je crois que c’était jeudi), alors que je regardais une émission sur France 2. L’invité du moment était Yann Quéffelec, auteur breton que je ne connais que de nom mais qui a tout de même remporté le Prix Goncourt dans les années 80. Donc il venait dans l’émission pour promouvoir son dernier livre, un recueil de nouvelles si ma mémoire est bonne, et là, après une question (que je n’ai pas retenu), il commence à énoncer sa façon d’écrire. Et d’un coup il dit : « Nulla dies sine linea, disaient les auteurs de l’Antiquité : pas un jour sans une ligne. » J’étais scié dans mon canapé ! Il continue en expliquant qu’il doit sans cesse écrire, et dès qu’il a une histoire en tête, il rédige quelques lignes le soir, dort avec l’idée en tête et le matin il se réveille frais comme un gardon et écrit les développements créés pendant la nuit.

Je ne suis pas là pour juger. Ce n’est pas ma méthode. Quand j’ai une idée qui vient, je la laisse mariner quelques jours, pour voir si je trouve des alternatives meilleures ou non. Mes idées ne sont jamais statiques. Une idée que j’ai pu trouver excellente il y a des années peut me laisser indifférent aujourd’hui. Mes critères d’appréciation évoluent dans le temps, les vôtres également. C’est ce qui fait avancer le monde, n’est-ce pas ?

Je me suis rendu compte de cela : les idées, les mots, les pensées sont en perpétuel mouvement, et, nom d’une cacahuète, c’est tant mieux. C’est une évolution qui se déroule dans le crâne. L’immobilité me fait froid dans le dos.
(L'immobilité, la stagnation, caractérisées par les religions : une cage pour les pensées)

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