mardi 14 décembre 2004

La déchirure des ans

Un autre poème, plus long que la moyenne (que je me suis instaurée) :

Il existe un monde où les erreurs
Entraînent des conséquences destructrices
Qui bouleversent la vie d'un chacun
Et la font tanguer du jour au lendemain.
Dans une âpre recherche sur le damier des échecs
(Ma vision se limitant à cet unique plateau),
Reine que tu es, blanche et noire,
Vint le fou tranchant et ses coups de travers,
Lequel t'ignorait sans vergogne ni regard en arrière.
Ne sachant que faire contre ces funestes blessures
Que l'égoïsme placardait en brûlures,
Ma plus lourde faute fut de ne rien tenter
Et d'abandonner la guérison en blâfardes cicatrices.

Une masse de maladresses rassemble une vérité.

Aucun d'entre nous n'est exempt de défauts,
Cela je ne l'ai compris que bien trop tard.
Et tandis que je continuais de faire l'idiot,
Le doute remplaçait l'espoir sur ce quiproquo.
Tétanisé par la peur de te décevoir,
Face à toi je ne souffle mot, je reste muet,
La tête vide, sans pensée tel un benêt :
On ne définit pas un amour sans jalousie,
On ne cache pas une désillusion sans hypocrisie.
Si un jour, ô ma rose, je pouvais te retrouver,
Malgré tout ce que je nous ai fait endurer...
Pourtant, je le sens dans l'abîme de mon cœur,
Le temps perdu n'effacera pas la douleur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Me permettrais-tu de mettre cette jolie poésie sur mon blog ? S'il te plaît ? :o) Sandra

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)