jeudi 31 juillet 2008

Sensation
Par les soirs bleus d'été j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas ; je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud, mars 1870

C'est-y pas beau, ça ?
C'est un peu ce que j'avais ressenti l'autre jour, lors de ma randonnée, mais retranscrit dans une langue approximative, en comparaison avec celle-ci. Ce serait comme comparer l'emmental directement produit par un Suisse dans les Alpes avec la pâte jaune de Président.

1 commentaire:

Gauvain a dit…

Moi, je trouve que t'es bien meilleur que ce Rimbaud (j'sais pas qui c'est... Un chanteur ??). A dimanche, bouba, t'as intérêt à être là !!!!!

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
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Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)