dimanche 27 juillet 2008

J'en connais un qui va (encore) m'accuser de plagiat, mais cela est le questionnaire de Proust, et Monsieur Proust, c'est A la recherche du temps perdu !

Le principal trait de mon caractère.
La modestie (avec quelques poussées d'orgueil, histoire de purger), ce que ne va pas arranger ce questionnaire.

La qualité que je désire chez un homme.
L'assurance. Mais se croire assuré, ce n'est pas (ou plus) se poser de questions, puisqu'on est sûr de soi. Et ne plus avoir de doutes, ce n'est pas aller de l'avant. S'interroger est avancer, et ne plus tourner en rond. Tourner en rond, c'est revenir au point de départ. Donc je retire ma première réponse. Je trouve un peu bête et réducteur de placarder tel trait de caractère à un sexe en particulier. C'est pourquoi je vais répondre : rien.

La qualité que je désire chez une femme.
La maternité. Parce qu'être enceinte, c'est à la fois une malédiction et une bénédiction. Les hommes ne comprendront jamais ce que c'est que de sentir une vie grandir en soi, et je dois avouer que c'est une émotion que j'aurais aimé connaître, émotion qui me rend envieux des femmes.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis.
Leur capacité à m'accepter et me supporter. Je n'y arrive pas moi-même.

Mon principal défaut.
Trop alambiqué, à l'intérieur.

Mon occupation préférée.
Lire, sans aucun doute. Écrire le talonne de peu.

Mon rêve de bonheur.
Le bonheur ne dure qu'un temps, et ce n'est qu'après l'avoir expérimenté qu'on se rend compte de la mesure de sa chance de l'avoir goûté. Et pour répondre à la question, je dirais la bonne santé pour tous.

Quel serait mon plus grand malheur ?
Que je disparaisse avant d'avoir pu développer l'univers que je compte proposer.

Ce que je voudrais être.
Je ne refuserais pas un petit prix Nobel de Littérature. A plus petite échelle, un écrivain reconnu, un partenaire aimant et aimé, un père aimant et aimé.

Le pays où je désirerais vivre.
La Bretagne me va comme un gant. Comment ne pas apprécier le granit radioactif, l'air iodé, la gastronomie jalousée ? Sinon, la Nouvelle-Zélande me botterait.

La couleur que je préfère.
Le bleu. Couleur universelle et intimiste, libre et moins froide qu'elle ne veut bien le montrer.

L'oiseau que je préfère.
Le merle. Le plus beau chant d'oiseau, différent à chaque fois, longévité, fidélité.

Mes auteurs favoris en prose.
Tous ceux qui sont marqués dans mon profil !

Mes poètes préférés.
Baudelaire, Nerval, Rimbaud.

Mes héros dans la fiction.
Spike Spiegel (Cowboy BeBop) ; Miyamoto Musashi ; Anthony Soprano ; Nathaniel « Nate » Samuel Fisher Junior (Six Feet Under).

Mes héroïnes favorites dans la fiction.
L'Allemande chantant à la fin des Sentiers de la gloire ; Ilsa Lund Laszlo (Casablanca) ; Marie Bolkonskaia (Guerre et Paix) ; Marjane Satrapi (Persepolis) ; Thelma et Louise.

Mes compositeurs préférés.
Bach, Beethoven, Bizet, Tchaïkovsky, Verdi.

Mes peintres favoris.
Monet, Ingres.

Mes héros dans la vie réelle.
Les médecins (tout sexe confondu, évidemment) ; Bob Dylan.

Mes héroïnes dans la vie réelle.
Toutes les femmes du monde, en particulier celles opprimées par les religions.

Mes héroïnes dans l'histoire.
Marie Curie.

Votre plat et votre boisson préféré.
Les lasagnes et l'Orangina.

Mes noms favoris.
Je n'en ai pas précisément. Je changerai quand j'en aurai quelques-uns qui me conviendront.

Ce que je déteste par-dessus tout.
Les religions et toute forme de totalitarisme.

Personnages historiques que je méprise le plus.
Tous ceux qui ont un jour ou l'autre voulu restreindre la liberté de l'Homme par un point de vue abscons et obtus ; je parle aussi bien des « prophètes » que des politiques ou des entrepreneurs sans états d'âme.

Le fait militaire que j'admire le plus.
La campagne d'Alexandre le Grand dans l'empire perse. Sinon la guerre, je n'aime pas trop.

La réforme que j'estime le plus.
Celles de Jules Ferry au début des années 1880, afin de rendre l'éducation laïque, obligatoire et gratuite pour tous.

Le don de la nature que je voudrais avoir.
Voir la nuit, ce serait sympa.

Comment j'aimerais mourir.
Dans un fou rire, ou dans mon sommeil.

État présent de mon esprit.
Dans le brouillard, à rester écrire sur papier et ordinateur.

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.
Les fautes d'apprentissage.

Ma devise.
Je n'en ai pas réellement. Prendre la vie comme elle vient, peut-être.

2 commentaires:

Gauvain a dit…

Et hop, je critique pas, je tague... niark niark !!
Y'a intérêt à ce qu'on se voie cette semaine, banane, rien que pour aller voir Wall-E au ciné (en plus, y'a Momo qui veut venir, beuh...)

Yohann a dit…

Pas de souci, Bobby. On pourra essayer d'y aller samedi. Tiens-moé au courant.

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)