lundi 29 décembre 2003

J’attends que l’on soit en 2004 pour m’exprimer sur 2003. Il reste bien quelques jours que je sache ! Non mais… Et mon forfait internet redémarre aujourd’hui…

Ces temps-ci, j’ai du mal à réviser pour mes partiels. Je n’ai trouvé qu’une seule satisfaction dans le fait d’être en vacances : celle de pouvoir me lever à l’heure que je désire. Aux environs de 11h30, bande de curieux [
je ne serai jamais du matin...]. Pour le reste… J’aime bien travailler, enfin, travailler dans ce que j’aime (donc l’histoire), et cela me manque en vacances ! Beaucoup même, oserais-je dire. J’aime l’école depuis tout petit, peut-être que si maintenant je veux devenir prof c’est pour garder toujours en vie une part de mon enfance… Il y a également l’envie de faire apprendre qui m’intéresse. Faire partager ses connaissances est lucratif.

Je ne crois pas vous avoir déjà parlé de la chouette qui hulule dans les bois près de chez moi. Dois-je ajouter que c’est en général la nuit, tard, quand je ne pense à rien dans mon lit ? Oui, ça doit être essentiel… Je ne me souviens plus quand je l’ai entendue la première fois, pourtant je devrais, ça m’avait tellement pris à la gorge d’entendre ce son venu du fond des bois. Et à chaque fois je m’endormais en tentant de capter le prochain cri… J’oubliais ensuite le lendemain ce qui m’était arrivé la veille au soir. Considérant le fait qu’en semaine j’étais à l’internat, je ne pouvais compter que sur les week-ends et les vacances pour entendre les hululements. Une nuit, elle s'est tellement approchée de ma fenêtre que cela en était tout bonnement fantastique. Ce n’est pas commun de jubiler seul dans son lit au cri d’un rapace nocturne… [
C'est un souvenir que je chéris.] Pourquoi je vous en parle maintenant ? Simplement parce qu’avant-hier soir quelques potes et moi étions à la lisière du bois et nous l’avons entendu. Cela m’a profondément ému de la réentendre.
Par contre, le « chant » d’oiseau qui me révulse, c’est celui de la tourterelle (la pie et le corbeau faites gaffe, z’êtes pas loin derrière… Bande de jacasseurs). Le pire réveil que l’on puisse me faire c’est bien d’entendre un piaf de cette espèce perché dans un arbre au fond du jardin. Lui ne se gêne pas pour venir squatter. Une sale bête en puissance. En plus elle a un aspect répugnant… Chacun ses goûts. En tout cas une chouette possède un aspect un peu plus majestueux.

Le chaudron qui me sert de crâne est souvent en ébullition, c'est pourquoi j'éprouve quelques difficultés à m'endormir. Donc une nuit, pendant que ça mijotait, j’ai imaginé les différentes humeurs que je peux avoir et leur ai donné chacun un nom. Il y en a 7, la prononciation phonétique est transcrite juste après. Il faut savoir que certaines personnalités s’entrecroisent, et que les dégâts mentaux en résultant peuvent être conséquents. Il y a deux trucs qui ne vont pas dans la phonétique (je pense que vous vous en foutez, mais je le marque quand même !) : primo, j’ai utilisé un c, or le sigle est un bien un c, mais à l’envers ; ensuite, pour la phonétique d’Agneau, c’est la première barre du ŋ qui s’allonge, pas la deuxième… Attention, je préviens, c’est vraiment à prendre au vingtième degré !


° Yo-Hann ['jc'han] : la version japonaise de moi-même, se manifeste parfois. Se caractérise quand j’effectue des grimaces ou des postures façon manga, genre : plissement des yeux vers une personne qui vient de m’envoyer une vanne pas drôle ; ou encore quand je dis quelques mots en jap !
Arigatô ! Nom apprécié par Frédo et PY (ils adorent forcer sur le H, héhé, sans vouloir faire un mauvais jeu de mots).

° Yo ['jc] : version racaille, se manifeste très peu. Ressort en général lors d’une petite provocation amicale. Nom quelquefois utilisé (c’est le plus court et le plus simple à retenir…)

° Âne [αn] : version benêt, se manifeste parfois, c’est la suite logique de Yo. Quand après une bourde ou une connerie foireuse, je ne sais plus où me mettre. Nom jamais utilisé.

° Yohane ['jc'heΙn] : version anglaise de moi-même, se manifeste parfois. Quand je suis patient avec quelqu’un, je garde mon sang-froid, je garde le fameux flegme britannique ! A tendance à disparaître en compagnie de mon frère, ma mère, et d’autres personnes (pas pour les mêmes raisons, fort heureusement !). Surnom reçu lors de mon voyage… en Angleterre, en 4ème par le garçon de la famille qui nous hébergeait. D’ailleurs pour la petite histoire, ce bonhomme anglais s’appelait Simon, comme mon frère… C’était bien la peine de faire tous ces kilomètres !

° Yohann ['jcan] : version fourre-tout, se manifeste très souvent. La majorité des sentiments s’y retrouve : timidité, colère, froid, chaud, illogique, réfléchi, tête-en-l’air, vaseux, bout en train, silencieux, amical, musical, artiste, calme, attentif, amoureux, joyeux, heureux, triste, cafard, prompt, et encore pleins d’autres… Pas de haine, sauf pour quelques individus qui l’ont bien cherché. Ma partie préférée de moi avec Yoyo, car c’est la plus vraie et la plus sincère. Pas la peine de se leurrer. Nom le plus utilisé, et c’est un peu normal…

° Agneau [αŋo] : comme ce nom l’indique, version gentille et tranquille de moi-même. Se manifeste aussi souvent que possible, c’est-à-dire : je n’en sais fichtrement rien. Parfois un peu tristounet, n’aime pas trop être dérangé, mais cet état d’esprit reste relativement rare (du moins je ne le montre pas, ou aussi peu que possible). Nom inventé (ceux qui n’ont pas trouvé l’astuce lèvent la main) par moi et, pour l’instant, exclusivement utilisé par John et moi.

° Yoyo ['jcjc] : version « humoristique » de moi-même, se manifeste souvent, pour le malheur de certains. A tendance à ressurgir à toute vitesse avec « un coup dans le nez » (comme dirait ma mamm gozh), et alors un sourire malicieux apparaît et ne part plus (sauf coup dur dans la soirée), et gare ! Arrive à mettre une certaine bonne humeur que d’autres ont du mal à accepter (suivez mon regard… n’ai-je pas raison Sylvain ?). Nom largement utilisé (dont Yoyorigolo n’est qu’une rallonge) et généralement apprécié de la gente féminine… pour une raison qui m’échappe encore (je ne me suis pas particulièrement penché sur la question).


Voilà, je pense en avoir fait le tour… Vous avez donc un échantillon de ce que je peux penser quand je m’emmerde sous la couette.
Je ne sais pas si certains ont le courage ou le temps de tout lire jusqu’au bout, ou si d’autres zappent des passages… Je les comprends, j’écris beaucoup. Mais hier dans le dico j’ai trouvé une citation qui me va trop bien ! C’est l’intitulé ! [
Nulla Dies Sine Linea : pas un jour sans une ligne]
En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous une formidable et heureuse année 2004, qu’elle vous soit bénéfique en tout point !

mardi 23 décembre 2003

Bon, ça y est, j’en ai fini avec le Seigneur des Anneaux, du moins jusqu’à ce que la version longue du troisième opus sorte ! Et ouais… Hier j’ai fait le truc barbare à souhait, j’ai regardé les deux premiers volets (version longue, cela va de soi) chez moi, puis le dernier au cinéma… Le marathon presque ultime ! Pfiou… Je dois vous avouer que ça m’a épuisé !! Je passe à autre chose… Je ne sais pas quoi, mais à autre chose ! Non, je n’en ai pas marre du SdA (chouette nom pour une drogue), mais après toutes ces années, je souffle un peu. Ça devenait envahissant.

J’étais en compagnie des deux Fred et Sylvain (entre mecs, merci Mumu et Marie de nous avoir lâchés) au cinéma, et les précédentes fois, quand nous partions le long des quais de Quimper, nous avions pris l’habitude de faire quelques duels en voiture… Cette fois c’était moi contre P’ti Fred,
205 Sacré Numéro contre Clio 2ème génération. Sylvain arbitrait avec sa Rover derrière. De toute façon, il était hors-catégorie… Eh bien au démarrage, je l’ai grillée, la Clio ! Elle a beau avoir 10 ans la titine, elle tient encore super bien la route ! Au deuxième feu rouge (qui passe donc au vert), je l’ai encore battu, mais il a eu une meilleure vitesse de pointe… Faut dire aussi qu’il n’est pas lourd le P’ti Fred, dans ma voiture je trimbalais le Grand Fred en plus !! Mais justice fut faite quand une voiture bloqua P’ti Fred et que nous le doublions tout en le narguant un petit peu… Qui c’est qui a la meilleure maîtrise ?? Information pour Frédo : en rentrant chez moi j’ai croisé un chat et un bon gros renard.
Quoi !!?? Comment ça ce n’est pas prudent ce qu’on a fait ?? Z’avez raison… Je n’ai pas peur de la mort, mais ce n’est pas pour ça que je veux mourir ! Nuance.

Bon, sinon mention spéciale au pseudo-journaliste pour la
Nuit Jaune qui m’a contacté (Muriel avec une voix de mec ?? J’ai un peu halluciné… Faut que t’arrêtes les hormones de croissance Mumu !)... Si mon article vous a plu, j'en suis heureux, même si je ne l’ai pas trouvé si top que ça. Mais je le répète, il était obligatoire que j’écrive un truc là-dessus !

Je reviens de chez la dentiste, et j’ai pris date pour me faire arracher une de mes dents de sagesse. J’appréhende déjà : autant la première fois que je m’en suis fait enlever une je ne savais pas ce qui allait m’arriver, autant cette fois je saurai… Et ce n’est pas beau. Je n’en ai eu que trois à l’origine, donc ce sera ma deuxième qui partira. Le charcutage aura lieu après mes partiels de la rentrée, trop bien, je m'en réjouis d’avance. Ce qui m’a particulièrement marqué la dernière fois fut l’utilisation d’un mini pied-de-biche (comme j’ai appelé l’ustensile plus tard) pour l’extraire. Pour calmer la douleur, j'avais utilisé du Diantalvic ; je me souviens également que je me faisais l'impression d'être constamment shooté au lycée ! Tout le temps endormi en cours, c’était plutôt marrant. En tout cas la dentiste n’a pas eu trop de mal à tout détartrer aujourd’hui, il n’y avait pas grand-chose : signe de la non-intensité de mon activité buccale. (
Hein ??)

Bon, après tous ces écrits insipides («
Incolore, inodore et sans saveur ! » comme se serait écriée une de mes anciennes profs de maths), je vais tout de même vous souhaiter de joyeuses fêtes de Noël ! C'est la moindre des choses. Et que le bon Papa Nawouël soit généreux avec vous !

dimanche 14 décembre 2003

Je viens de le remarquer, mes cheveux qui poussent m’empêchent de placer facilement mes écouteurs sur l’ordi… Un des petits inconvénients d’avoir les cheveux longs. :-)

Alors comment s’est passée cette semaine ?? Ma foi, bien. J’ai eu droit à deux partiels mardi et vendredi, la routine. Tous les deux en géographie : un en Espaces et sociétés (Esso) et l’autre en Milieux naturels et environnement (Mine). Je pense m’en n’être pas trop mal tiré, surtout en Esso, on devait concevoir une chtite carte touristique sur calque à partir d’une carte IGN du Cap d’Adge… Pas là que j’irais en vacances, vu comment ça s’est développé… Béton, ciment, macadam : le trio infernal. On se demande où est le sable.
Jeudi, j’ai été faire de l’escalade dans la salle qu’ils ont à l'université de Brest. C’est réellement impressionnant ! Quatorze mètres de hauteur, sacrebleu ! Le moniteur m'a donné le droit de faire mon Tarzan à travers toute la salle, en sautant d'une des faces. Assez jouissif ! Vers la fin de la séance, j’avais vraiment peur de grimper : d'une part je n’avais plus de forces, malgré les provisions envoyées avec moi, d'autre part j’étais épuisé mentalement. Je n’avais plus de volonté en moi, et l’animateur s’en est vraiment aperçu. 23H30 : est-ce vraiment une heure pour faire de l’escalade !!

Ça fait un moment que je ne suis pas retourné à la Roche Percée, à Beg-Meil, sur ma presqu’île favorite, solitaire, à me poser des questions sur ma vie, mes buts, mes envies, mes défauts, tout quoi. Pas de superflu, juste l’essentiel [et une bonne dose de superflu quand même, faut bien éliminer].

Qu’est-ce qui me motive ? Qu’est-ce qui me maintient en vie ? Qu’est-ce qui fait que je sois encore là, à cette heure, à vous écrire ? Qu’est-ce qui m’a empêché de passer de vie à trépas ?…

J’ai pensé plusieurs fois à mettre fin à mes jours. Je le dis ici, que tout soit bien clair. La mort ne me fait pas peur. Juste… juste le fait de laisser une place vacante sur Terre… me met mal à l’aise. J’ai un rôle à jouer ici, si infinitésimale soit-il. Chacun d’entre nous, et moi aussi. Sauf qu’il nous faut le trouver, ce rôle, et c’est en pratique le plus difficile. Mais c’est ce que je cherche. Bon, y’a autre chose aussi, mais ça, je laisse le temps au temps.

Je ne vais peut-être rien écrire pendant un moment (ou des tous petits trucs), car je vais récapituler l’année 2003 dans un article, et ça risque d’être long ! Ce que je peux dire par avance, c’était que 2003 fut l’année la plus prolifique sur tous les plans !

mardi 9 décembre 2003

The Yellow Night !!
Bienvenu(e)s à la Taverne de Melenix !
Je ne suis pas là pour juger cette fête, pardon, fest-noz (vais me faire arracher les yeux sinon, c’est pas une fête ordinaire !!).
Ne tenez pas compte des fautes s’il y en a, on est mardi soir, mais j’ai écrit ces lignes dimanche soir, alors que j’avais la tête dans le c...
Primo, je n’ai jamais autant fumé que dans cette soirée. En sachant que je ne fume pas en général… Deuzio, j’avais concocté un bon vieux mélange, et l’affaire était dans le sac. En ayant bu et fumé tout mon saoul, j’étais paré (sans oublier : Gerbe Expreeeeessssssss !!!). Le cocktail des deux me fut fatal !
Arrivé devant le temple de la Secte Elliantaise, me sentais en relative bonne forme. A l’intérieur je rencontrais des gens que je voulais voir, d’autres non (en particulier Q), d’autres que je ne m’attendais pas à voir, d’autres que je n’ai pas vu… Sylvain m’a bien lourdé, et je pèse mes mots. Il m’énerve à parler de la même chose à chaque fois que je débarque là-bas. Avec Fred j’ai trop trippé, comme d’habitude… C’est un peu mon partenaire de soirée ce bonhomme !!
Alors mon état pendant toute la soirée était assez déplorable, je faisais d’énormes efforts pour ne pas m’endormir et rester debout, je ne comprenais presque rien de ce qui se passait tout autour de moi. J’étais vraiment plongé dans un entre-deux mondes, c’était marrant et inquiétant à la fois. Un moment j’ai eu peur d’ailleurs, parce que je descendais (beaucoup) moins vite que d’habitude. Peut-être en parlerais-je un autre jour, on verra.
Parce que je me souviens de tout.
On en est parti trop tôt, je trouve. N’étant pas le conducteur attitré, je ne pouvais pas déranger PY. Franchement dommage, j’étais paré jusqu’au petit matin moi ! Comme d’hab, les parents de Fred étaient super sympas et gentils, et tout et tout… Je conseillais les jeunes frères dans leurs achats vidéo ludiques, je faisais rire la galerie… Je trouvais une nouvelle fan de Tolkien, en l’occurrence la mère à Freed. Je l’ai étonné quand je lui ai dit combien de fois j’avais lu la trilogie… Le plaisir ne se trouve pas dans le nombre, mais dans l’acte !

Si je pouvais garder le tampon au poignet jusqu’à l’année prochaine, ce serait génial !! Il s’accroche à moi…

lundi 1 décembre 2003

Alors, alors... Je suis plutôt content de la semaine passée, en effet, je pense sincèrement avoir trouvé ma voie : l'histoire. Je m'y sens vraiment très bien, c'est génial. C'est vraiment stimulant de savoir que l'on suit des études que l'on aime, sans contraintes d'aucune sorte ! Vous me direz : pourquoi ne pas avoir choisi L depuis la seconde ? Parce qu'à ce moment ce n'était pas ce qui m'intéressait... Rectification : ce n'était pas la voie qui m'intéressait.
Je n'ai jamais détesté les matières scientifiques, oh non ! Au contraire ! J'aimais beaucoup les maths, la physique, la chimie, la biologie (sauf l'agro)... J'ai de tout temps fait la nuance : je n'ai jamais dit que je n'aimais pas ces matières, je disais que je n'arrivais pas dans ces matières... Arrivé en Terminale, la vérité m'a sauté aux yeux : je ne voulais pas de matières scientifiques dans mes études supérieures. Puis petit à petit, l'histoire s'est dégagée du reste, c'était vraiment la seule matière où je n'éprouvais aucune difficulté, où tout me semblait clair, limpide ; les intrigues, les trames historiques me "passionnaient"... De vieux souvenirs me remontaient en tête : mes livres sur l'histoire du monde,
Indiana Jones, mon énorme passion pour les dinosaures... Curieux de tout je l'étais, je le suis, et je le serai ! C'est indispensable... (D'ailleurs aujourd'hui j'ai été surpris d'apprendre que je possédais trop de culture. C'est la meilleure, tiens !!)
Bref, la résurgence de ces vieux souvenirs (bien que ce fut en grande partie inconscient, rassurez-vous) m'a copieusement influencé. Et c'est lors de ma visite à la Fac de Quimper que les digues ont sauté : l'histoire, ou c'est marre des études, je vais en apprentissage. Vous avez bien lu, si je n'avais pas eu mon Bac, mon futur m'aurait conduit dans le manuel (si je n'ai pas mon DEUG non plus d'ailleurs). Je ne l'aurais pas supporté et je ne le supporterai pas, je préfère faire bosser ma tête de dingue que mes doigts engourdis. Je n'ai pas honte à le dire, seulement, je ne suis pas très habile de mes dix doigts (avec l'escalade ça va mieux, merci) sauf pour tenir un stylo, là j'ai moyen de me débrouiller. Et puis, je dois imputer mon choix au soutien de Mme Dominique Christien, qui, elle, avait immédiatement vu que les Lettres me seraient plus favorables. Depuis la Seconde même je dirais qu'elle l'avait remarqué. J'aimerai garder contact avec elle, tiens ! Je vais lui écrire une lettre, mais ne comptez pas sur moi pour dire quoi que ce soit là-dessus. Non mais ! [
Jamais écrit de lettre]
Parce que, petite parenthèse, moi je tire mon chapeau à Muriel, Marie et Sylvain et aux autres pour le nombre d'heures qu'ils supportent en cours de Bio, Phys & Co... Z'avez du courage. Ne croyez pas qu'en Fac on a les doigts de pied en éventail, mais le bourrage de crâne est beaucoup moins rude et intensif [tu
verras, en L3...]. Donc... Pour les économistes genre Caroline et Corrine, tout cela représente (pour moi) un gigantesque brouillard... Pas de commentaires à fournir ! Sauf le polycopié que j'ai feuilleté sur le positionnement des doigts et bras, c'était drôle.
Au final, je me sens tellement bien à Quimper que je risque d'y rester plus longtemps que le simple DEUG... Si certaines lois passent sur les universités, je passerais ma licence et (ça c'est quasiment certain) mon CAPES à Kemper. Il faut impérativement que ces lois passent. Après on verra, sinon ça reste Brest pour la continuité de la filière. 'Vont devoir me supporter plus longtemps que prévu, fait vraiment c***r ce gouvernement !

En tout cas, le prof avec qui j'ai passé l'exposé m'a donné confiance. Si je suis agréable à écouter (d'après lui), c'est que je ne dois pas être mauvais conteur, ça m'entraîne pour quand j'aurai des enfants !!
Arf arf arf !!! Je n'ose pas imaginer dans quelle situation je serai à ce moment, si ô grand jamais ça m'arrive !... Sacré moi, va... Au moins j'arriverai à capter leur attention en cours comme à la maison. Yohann, le papa en herbe. J'hallucine moi ! C'est quoi ce délire encore... *PaF* une bonne claque.
Cela doit se sentir en exposé que je suis motivé. Tant mieux ! Tant mieux... Enfin une bonne chose qui m'arrive ! Parce que le reste... Vide total. A part mon bouquin (il y en a plus d'un en projet dorénavant...) où ça avance très bien, mieux que je l'escomptais même, et bientôt la sortie du
Retour du Roi où je vais perdre un bon litre d'eau en larmes à chaque visionnage (j'en prévois 3, minimum, donc mon budget prévu pour les 2 premiers volets passe légèrement à la trappe, je vais faire ce que je peux !), c'est le néant. Je ne peux pas dire que ma vie est vide, mais des cases sont désespérément poussiéreuses car inutilisées, et ça, c'est parfois dur à oublier. J'en ai un peu marre du quotidien, c'est peut-être pour ça que je veux enseigner : pour découvrir de nouvelles têtes, de nouvelles mentalités, de nouveaux horizons. J'y pense, mais j'adorerais voyager un peu partout dans le monde. Quand je vois mon prof d'histoire contemporaine qui nous dit avoir traversé plusieurs fois la frontière afghano-pakistanaise... Ce n'est pas le lieu idéal, je sais !
Voilà voilà. Ce ne sont que des idées lointaines, houlaaa !! Vont-elles se concrétiser ? L'avenir me le dira.

samedi 29 novembre 2003

Effectivement, je n'ai rien marqué la semaine dernière. Parce que j'étais un peu à la bourre pour mon deuxième exposé en histoire. Bon, je n'ai pas bossé pour rien, au moins je peux le dire, le prof m'a dit que c'était bien et que j'étais agréable à entendre... J'ai souri à ce moment, heureusement que le prof ne m'a pas vu... !
Je n'ai pas trop le temps aujourd'hui, je reçois des invités, parce mon frère a atteint sa majorité, woaouh... Demain j'essayerais de tapoter un truc.

samedi 15 novembre 2003

La Mort

Bon, alors, que vais-je marquer ce week-end ? Petite surprise, je vais vous écrire le poème que j'ai composé mercredi dernier. C'est une copine, Isabelle, sur un coup de tête, qui me demande d'écrire un poème, alors que je n'en avais jamais fait auparavant... Elle me propose soit le thème de l'obscurité, soit la mort. La mort m'inspire plus en cette période.
Titre :
La Mort

Fraîche de coeur, froide de l'âme,
Implacable comme l'hiver.
Lorsque l'horizon bleu s'installe, elle arrive,
Givrant la mare, glaçant la rosée,
Coupant la moisson, tuant les semences.
Son regard est impénétrable, s'il en est un;
Sa faux ne représente pas une menace,
Mais une invitation à la suivre.
De son silence, elle vous calme, car
Chaque séparation du corps est violente.
D'où elle vient, personne ne le sait;
Où elle va, vers chacun de nous.
La repousser est un danger.

Quand je l'ai fini, je lui ai filé (un peu à contrec
œur), puis elle m'a regardé avec un hochement de la tête positif en disant : « Je peux le garder ? ». « Bien sûr... » Je n'ai pas osé lui demander s'il lui avait plu...

dimanche 9 novembre 2003

On a quelque chose de commun dans la famille ! En effet, l'erreur commise sur mon diplôme a (enfin...) été corrigée. Du coup, j'ai pu le retirer, et tout le monde a son diplôme ! Mon frère et moi avec notre Bac S, ma mère et son Bac Pro Secrétariat, et mon père a récemment reçu une médaille (en chocolat, haha) du travail pour ses 20 ans, et donc un diplôme ! Et tout le monde aura droit à son encadrement... Chouette. Le diplôme doit maintenant traîner quelque part sur mon bureau...

Sinon, j'ai passé une bonne semaine (voire très bonne à certains moments) : reprise du Ju-Jitsu mardi soir ; mercredi midi très agréable (sauf les sandwiches ;-) ,non non, c'était parfait) puis le visionnage de
Matrix Revolutions le soir même (film génial, malgré des défauts que je ne citerais pas, par respect pour ceux qui ne l'ont pas vu, et parce que je ne suis pas ici pour en faire une critique !)(Autre chose sur Matrix : à la fin du film, d'après un pote qui était avec moi, je me suis penché en avant et me suis gratté le bouc pensivement !! Ce devait être comique à voir, parce que le lendemain il se foutait gentiment de moi ! Le problème, c'est que je ne me rappelle plus l'avoir fait...) ; reprise de l'escalade jeudi plus la parution d'un article dans Le Télégramme (je l'avoue : je n'aime pas beaucoup ce journal, trop brouillon et démago) qui fut une surprise (surtout la photo !) ; vendredi soir je regardais Bowling For Columbine sur Canal+ (il est bien comme documentaire, car il a fait réagir mes parents : déjà un bon point. Pour ceux et celles qui l'ont vu, je crois que la poilitique de la peur instaurée aux Zétazunis s'installe en France... Mais c'est un terrain de débats miné que je n'aime pas aborder.) ; samedi avec article dans le Bulletin Municipal de Plugu sur le repas des Anciens et photo des serveurs (dont je faisais parti...) qui fut également une grosse surprise (j'avais oublié en fait)...
Début décembre, il y aura une sorte de marathon
Le Seigneur des Anneaux, c'est-à-dire que uniquement pendant la première semaine de décembre La Communauté de l'Anneau version longue sera au cinéma, le semaine suivante Les Deux Tours version longue uniquement, puis enfin (ENFIN !) Le Retour du Roi. Après, dans plusieurs années, si je suis toujours de ce monde, je pourrais dire que j'aurais vécu Le Seigneur des Anneaux au cinéma. Que du bonheur.

J'ai remarqué que dans la vie de tous les jours, il faut savoir trouver le juste milieu dans tous les domaines, et en particulier entre l'égoïsme et l'altruisme. Il faut savoir penser à soi comme on devrait savoir aider ses amis. Je sais, parfois il est difficile de faire une concession quand on n'en a pas très envie, pourtant si vous portez une bon jugement et que vous avez confiance en la personne, je n'aperçois pas d'obstacle. La confiance est
primordiale. A votre avis, vous aurais-je donné cette adresse si je n'avais pas ne serait-ce qu'un minimum d'estime pour chacun de vous ? Ce n'est pas de la flatterie, c'est la vérité.
Comme je le disais, pas plus tard qu'hier, à une copine de Fac : je ne veux pas d'ennuis ou d'embrouilles avec qui que ce soit. Je ne juge pas une personne à travers ses défauts (je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas en tenir compte), mais par ses qualités, et là se trouve la clé. Si les défauts deviennent par trop désagréables, sachez en parler avec la personne incriminée. C'est un conseil, car moi-même je ne suis pas le mieux placé pour me permettre un jugement de personnalité, au premier sens de l'expression, sur une qui que ce soit... Je suis certainement un des mecs les plus naïfs sur Terre. Ce n'en est que plus attachant, non ?? (Ouah l'autre hé !!)

La passion. Qu'est-ce que c'est ? C'est l'état affectif et intellectuel assez puissant pour dominer la vie de l'esprit, par l'intensité de ses effets, ou par la permanence de son action (merci P'tit Bob !).
L'écriture est une de mes passions, ainsi que la lecture et la musique (je n'en joue pas malheureusement, j'aurais voulu savoir jouer du piano... Je me contente d'écouter.).

Il m'en reste encore à trouver, à mon avis...

dimanche 2 novembre 2003

D'un certain côté, la mort est apaisante...
Je suis mélancolique ces derniers temps. C'est dans l'air...

samedi 1 novembre 2003

Le bonheur. Qu'est-ce que c'est ? C'est l'état où la conscience est pleinement satisfaite. Mais satisfaite de quoi ? [Le bonheur revêt tellement de formes...] Pour moi il s'agit d'être heureux sur le moment pour plus tard, avoir conscience du bonheur dans lequel on était.

Cet été, j'ai livré plusieurs batailles intérieures (je l'ai déjà écrit) que j'ai remportées ; cela fut difficile, mais pas vain : je me suis libéré de différentes contraintes. Je suis beaucoup moins matériel (bien que je continue à apprécier les objets et d'en prendre soin [
en particulier les livres]), je ne suis plus à la recherche d'un objet pour juste me satisfaire de le posséder. Je trouve cet état d'esprit malsain. Je vais plus loin que dans la bête acquisition : il faut que l'objet ait une énorme valeur et signification en moi. Et je ne me prive plus de quoi que ce soit, et ça, ça enrage ma mère, et je dois dire que je lui ris au nez. L'abstinance, c'est très mauvais.
Ensuite, bien que ce ne soit pas une chose à proprement parler, j'ai un vide en moi, un vide affectif, amoureux (mettez le terme qui vous semble le plus criant), et ça me terrifie. Je rejette le problème le plus loin que je peux, mais semblable au naturel, il revient au galop... Alors je prends (pendant cette période !) le problème à bras-le-corps et je m'engage. Il ne faut pas que je me défile maintenant...
Enfin, j'ai réussi à abandonner des manières que j'avais depuis de longues années et que je voulais supprimer. Le fait de me retrancher derrière mes idées parce qu'elles étaient justes (pour moi), je ne le fais quasiment plus, je m'oblige à une plus grande ouverture d'esprit [
c'est toujours en cours, et ce n'est... que du bonheur]. Le fait de donner un avis sur un truc ou une personne sans rien connaître à leur sujet, ça, je ne le fais plus du tout, car c'est extrêmement dangereux. Le fait également de me laisser pousser les cheveux ! En plus d'avoir transformé mon physique, cela a changé le regard que je portais sur moi. C'est une rupture avec mon ancienne personnalité individualiste, autrement plus renfermée et fraîche qu'aujourd'hui. C'est même la rupture la plus nette, à mon humble avis.
Voilà : je proclame la sortie de moi-même de l'adolescence [
n'allons pas trop vite en besogne !] ! L'adolescence psychologique je précise, parce que l'adolescence physique ça fait un bout de temps que je n'y suis plus (...). Pourtant, d'un autre côté, je suis loin d'être mature, je souhaite absolument conserver cette vision d'enfant innocent que j'exerce sur le monde, car alors seulement je pourrais percevoir la [une] vérité. Je ne deviendrais pas un adulte retranché derrière ses propres illusions, avec des œillières posées sur le museau. Justement ! Je ne suis pas loin d'être libéré de cette entrave ! Car c'est une lutte permanente : du jour au lendemain, je peux y replonger (qui a dit la drogue ?!).

Mon livre n'est pas le seul but que je me fixe. Car écrire un livre c'est une satisfaction
personnelle. Or je sais pertinnement que je ne me contenterai pas que de cela. Je ne conçois pas non plus le fait d'avoir une relation amoureuse comme un but, et puis basta. Car avoir une relation pour moi, en plus d'être une satisfaction personnelle continue, cela doit être également une satisfaction de tous les jours pour mon partenaire [c'est considérer son partenaire comme une fin, non un moyen. Pas mal, bonhomme !]. Sinon, cela ne fonctionnera pas. En clair, je ne me suffis pas à moi-même ! Ce n'est pas pensable ! C'est impossible ! Et c'est la même chose pour tout le monde. N'est-ce pas exact ce que j'affirme ? Avoir des relations épisodiques, très peu pour moi ! Episodique ? Par exemple, enchaîner une semaine avec quelqu'un, puis tout de suite après, trois jours avec un(e) autre, et encore après, deux semaines et demie avec une autre personne... Comment peut-on se contenter de cette habitude ? Je me le demande bien, car jamais (du moins je l'espère) je n'oserai l'expérimenter... On doit être sacrément frustré quelque part... Sincèrement je préfère m'engager dans une liaison à long terme. Au risque d'être grandement déçu, si ça casse. Peut-être est-ce que ça dont ils (ou elles) ont peur : d'être déçu(e)s par l'amour...
Je m'arrête là pour aujourd'hui.

mercredi 29 octobre 2003

Me voilà quasiment en week-end, ce n'est pas trop tôt !
Alors que les autres (toutes les personnes que je connais ailleurs qu'à la Fac, p'tit coucou à Maïwenn en passant ! Je lui souhaite un bon rétablissement) se retrouvent malheureusement en vacances (les pauvres), moi je bosse tranquillement ! De même, je dois avouer que ne pas voir les filles à l'IUT mardi m'a manqué...

Passons. Je ne vais pas raconter mes soirées de jeudi et samedi, je n'en ai aucune envie d'une part, d'autre part je n'en vois pas l'intérêt.
J'ai lu ce que Hemingway avait répondu à la question suivante : que faut-il pour devenir écrivain ? Réponse :
une enfance de merde.
Faut-il être d'accord avec lui ? Je n'en sais rien... Je n'ai pas eu une enfance particulièrement heureuse, ni malheureuse non plus [
plus heureuse que malheureuse]. Et puis, ce n'est pas parce que cet écrivain l'a dit qu'il faut le croire (c'est ce que j'avais tendance à faire avant, à propos de tout). Des hauts et des bas...

Je n'aime pas l'Eglise, le Judaïsme, l'Islam, le Bouddhisme, toutes les religions qui par nature et par conviction font de l'Homme une sorte de paria pour un Être Suprême qui n'existe pas, qui n'existe que parce que l'Homme conçoit un Être Supérieur qui doit le guider et lui trouver des raisons dans les actes qu'il commet tous les jours. C'est, en partie, ce que je vais dénoncer dans les livres que j'écrirais. Cela vous paraît-il étrange ? Vous croyez que j'écrirai de la Fantasy au sens propre ? Détrompez-vous, il y a
davantage que cela. Ce n'est pas de la promotion que je fais, non, mais je refuse que l'on me voit comme un clone qui écrit uniquement des histoires banales d'épées et de magie, de la Sword and Sorcery. J'apprécie cet environnement, je ne le nie pas. Pourtant ce n'est pas le fil moteur de ma pensée.
Un
réaliste fantaisiste en somme... Pas engagé non plus, n'exagérons rien [quoique...]. Je dénonce juste l'immense hypocrisie des religions et sectes. Ne croyons pas en un Être Supérieur, croyons plutôt à notre planète.
Malgré cela, j'ai en projet l'écriture la genèse de mon monde, le début de tous temps... Ce sera probablement le plus grand défi que je me serais jamais lancé. Car il met en
œuvre cet « Être Supérieur » et ses réflexions... Je n'en dis pas plus. Je ne sais même pas si à ma mort il sera terminé. Ce n'est qu'un projet !
Déjà mon p'tit coco, termine le premier chapitre de ton premier roman, après on verra ! Quel prétentieux çuilà !!
Pfff...

jeudi 16 octobre 2003

Hier j'ai voulu retirer le précieux sésame que représente le diplôme du Bac, mais comble du malheur, je n'ai pas pu. Pourquoi ?
Petit retour en arrière : je me rappelle très bien du jour en classe où j'ai reçu la convocation pour les épreuves du Bac (même que c'était Riou alias le Hibou qui nous les avait données), et que je m'étais marré parce qu'il y avait marqué : Mme H***** Yohann. Il n'y a pas qu'à moi que cela est arrivé, je le précise. Pourtant, je ne savais pas que cela allait être marqué sur le diplôme... Voilà pourquoi je ne l'ai pas retiré !

mercredi 8 octobre 2003

Bon me voilà en week-end jusqu'à vendredi aprèm... Puis le vrai week-end. Ok j'arrêtes. Hey ! Je n'ai pas de vacances de la Toussaint moi ! Chacun ses avantages et ses inconvénients...

Je me suis fait des ami(e)s en Fac. Je les énumère : Gaël, très sympa, beau gosse, a lu autant de fois que moi
Le Seigneur des Anneaux (on ne pouvait que s'entendre... arf), c'est-à-dire une huitaine de fois, fait la fête comme il l'entend... Matthieu, grand dadet d'1m94, on a eu déjà trois fous rires dont un en amphi, je peux vous dire que c'est quelque chose ! Antoine, un petit peu plus petit que Matthieu, rouquin, adore faire la fête, aime bien U2 (entre autres), et je l'apprécie beaucoup. Irin, petite blondinette aux idées bien placées, aime beaucoup rire, en plus j'aime bien comment elle écrit !! Euh... Stéphanie, la plus énergique des trois, a la voix qui porte assez (...), très marrante (le même style de vannes que moi, cad des blagues personnelles, des blagues où tu trippes tout seul, sauf que moi comme je la comprends, je me marre aussi !!), fume clope sur clope (pas bieeeeeennn) [j'en pense tout l'opposé maintenant]... Svetlana a teint ses cheveux en rouge, est assez réservée, mais peut lâcher des vannes quand on s'y attend le moins. Un peu mon style de psycho solitaire [rien n'est figé...].
Cela ne veut pas dire que l'on reste tous les sept scotchés ensemble, non, mais on se parle en cours ou bien l'on mange ensemble, on parle pendant les heures de libre... Je suis tombé sur un bon groupe, j'ai de la chance [
oh oui !].
Sinon, quand j'ai été voir les filles (Caro et Mumu), j'ai fait la connaissance d'Audrey et Rozenn, deux charmantes filles. Elles sont dans la filière de Mumu et anciennement Caro, et les deux fois que je les ai vues, elles étaient ensemble. Très sociales et sociables, elles ont accepté que je les suive à la Bibliothèque jusqu'à ce qu'elles reprennent les cours à 13h30 (je commençais les cours à 15h...). Y'a toujours moyen de parler avec elles ! Et vu que ce sont des nouvelles connaissances, y'aura toujours un sujet de parlotte !! Tout comme les six zozos précédents. Elargir de nouveaux horizons.
Vu que Caro et Corinne reprenaient à 13h, je me retrouvais tout seul car j'avais perdu Mumu, que je revoyais en partant. Faudra vraiment que je vienne en amphi avec vous, histoire de voir !!
C'est con mais je ne peux aller au RU de l'IUT que les mardis pendant la semaine. Pour l'instant. Je vais essayer d'y aller une autre fois, mais ça dépendra et de mon emploi du temps, et des leurs. Parce que je ne m'appelle pas Flash, je dois marcher jusque l'IUT ! Je serai plus mobile avec la voiture que compte prendre mes parents. On verra !

A part ça, j'ai eu la date de ma première soirée étudiante spéciale Histoire, elle se déroulera le 23 au Mylord... D'la balle ! Y'a moyen de faire plus ample connaissance. En tout cas cela ne risque pas de devenir "l'orgie" qu'ont connu Caro et Mumu à l'Eden...

Zigrecmel !

dimanche 5 octobre 2003

Je ne vais pas faire étalage de ma soirée d'hier, je ne suis pas du genre à étaler mes « exploits ». De temps à autre c'est drôle de se les remémorer, mais c'est tout...
J'ai juste été le premier à m'envoler, comme d'hab, à me marrer presque tout seul, à dire des conneries (pas trop cette fois, enfin, un peu moins)... Comme d'habitude quoi !!...

Sinon, j'ai eu ma rentrée, c'était bien, je me suis fait des copains-copines dans mon groupe en Histoire... Que pourrais-je raconter d'autre... Cela m'a fait plaisir de revoir les filles au RU (Caro, Mumu et Kro), les autres hier soir, et je passe un coucou en passant à Rozenn et Audrey ! Elles ne connaîtront probablement jamais ce site, ça n'a pas d'importance.

Bon, j'ai reçu des échos favorables sur mon Blog, comme Fred qui a apprécié le passage sur la descente en kayak (je pouvais pas faire plus réaliste !! Parce que Sylvain c'est vraiment d'un bond qu'il a sauté sur le canoë !!)... C'est gentil merci... :-)

Y'a la bande-annonce du
Retour du Roi qui est sorti, et croyez-moi, ça va faire mal ! On voit Arachne dedans !! Si peu, mais on la voit quand même... Beurk, quelle affreuse bestiole, mais je n'en dis pas plus...
Il y a celle aussi de
The Matrix Revolutions, extrêmement intéressante, mais comme je l'ai dit quelques mois auparavant, cette trilogie n'atteindra jamais l'envergure du Seigneur des Anneaux dans mon coeur et dans le bouleversement de ma vie...
A la prochaine !

mercredi 24 septembre 2003

Me voilà de retour !
Bon avant de développer ma pré-rentrée (je n'aurais peut-être pas le temps de tout marquer maintenant), je copie un passage d'un horoscope sur les Lions, qui traite sur... Lisez plutôt :
Un autre point important : Jupiter a comme rôle d'amplifier l'intérêt pour les choses qui vous passionnent et, il ouvre aussi les volets du savoir. Ne soyez pas surpris d'être pris en pleine crise de boulimie intellectuel. Pas de doute, c'est avec un élan inhabituel que vous allez dévorer toutes documentations, revues, magazines, bouquins pour assouvir votre soif de connaissances. Si vous avez des talents pour écrire, à vos ordinateurs! C'est peut-être bien cette année que vos dons d'écrivain feront surface et que vous débuterez votre premier roman. Par ailleurs, si vous œuvrez à titre de professeur, orateur, votre grande facilité d’élocution fera sensation. Vous aurez cette facilité de rentrer en contact avec les gens par la parole…votre arme habituelle qui vous sert si bien.

Bon, à part la dernière phrase du paragraphe que je trouve ridicule, le reste m'a plutôt semblé encourageant ! *Gargouillis de plaisir*

Sinon, ce matin (à 9h tapantes) avait lieu ma pré-rentrée, qui s'est déroulée normalement. Dans ce genre de situation, il faut toujours que je me fasse remarquer, et ça n'a pas loupé, bien évidemment... Me suis gouré d'amphithéâtre ! J'te jure... çuilà mérite une fessée ! On nous a rabâché la soupe habituelle : «
Gniagniagnia, pas beaucoup d'heures de cours, mais beaucoup d'heures de travaux persos... gniagniagnia » J'ai cru que j'allais m'endormir. Fin de la matinée à 10h30. [Je remarque que j'ai été lucide sur la fac dès le début !]
L'après-midi, je choisissais les options, et quelle n'a pas été mon inquiétude devant la fonte du choix ! Chuis vert, y'a plus escalade... Bande de gros...! Tant pis, je me contenterai du ping-pong et du Ju-Jitsu. J'ai su par l'intermédiaire des professeurs présents que le lundi sera ma journée la plus chargée, et que le jeudi, je n'aurai pas d'heures de cours, normalement... Hum. Ma joie est contenue. A 14h30, fin de la journée, je partais chercher ma mère pour l'emmener aux cours. Pas aux courses, à ses cours à elle.

On l'a fait tellement dans le sens inverse, que moi, conduire ma mère à ses cours, c'est une situation inédite.

mardi 16 septembre 2003

What's up in your world ?

Hier soir, dans ma période « prédodo » [cette fameuse période, avant de s'assoupir, où l'on se ressasse les événements de la journée écoulée ainsi que d'autres plus généraux], j'étais en train de penser : « Et si (avec des si, on peut tout faire !), et si cette année, je me fais une petite amie dans ma classe ? Est-ce que ça me gênera dans mes études ou pas ? Pourrais-je concilier les deux ? » Puis, face à ce dilemme, c'en est bien un, je me suis répondu : « Si elle n'est pas capable d'accepter que je peux passer du temps avec elle et d'un autre côté bosser, seul s'il le faut, tu la laisses tomber ! ». Bon sang mais c'est bien sûr !
Je n'en suis pas encore là, pov' malheureux va !

[Voilà bien le genre de billets inutiles que je redoutais de lire, quelques années plus tard... Surtout quand il ne s'est rien passé, ou si peu.]

samedi 13 septembre 2003

Ma rentrée, c'est encore dans deux semaines. Elles vont vite passer. [Vous aviez deviné que je m'efforçais d'y penser.]

Ce qu'il y a de génial en écrivant, c'est quand l'inspiration arrive sans forcer [et ce sont des instants à choyer, car plutôt rares]. Il y a deux jours, j'ai avancé plus que je ne l'aurais espéré sur la psychologie de plusieurs personnages, et sur des passages que je voulais inclure mais que j'arrivais pas à caser. C'est une sensation extrêmement stimulante !!

L'anecdote du jour : hier je m'en suis allé solder mon compte Jeune à la Caisse d'Epargne pour en créer un au Crédit Agricole (question de proximité). Ma foi, sur le coup, je ne l'ai pas regretté ! La banquière du Crédit Patate était particulièrement charmante. Par un heureux hasard, il n'y avait plus de papier dans la photocopieuse. Innocemment (j'étais presque porté à le croire) elle s'étonne :
« Oh ! Il n'y a plus de papier ! ». D'un geste souple, elle se lève de sa chaise, se déhanche jusque l'armoire distante de deux mètres, s'accroupit, permet à son string de me saluer discrètement (repéré au préalable par la marque inratable sur le pantalon taille basse), se relève tout aussi gracieusement. J'ai osé d'un regard appuyé répondre à l'appel de ce bout de textile fort aguichant (je ne me fais pas d'excuse, je suis un mâââle...) puis, tranquillement, je me suis concentré sur l'affiche de Brest 2004 accrochée en face de moi. Elle se rassoit. Retournant placidement mon attention vers elle, son rapide coup d'œil (vous savez, ceux que l'on jette pour s'assurer que quelqu'un suit ce que vous faites) n'échappe pas à ma vigilance, et j'en ai conclu la préméditation du jaillissement velouté du dessous affriolant. Nous avons échangé quelques phrases plaisantes, et encouragé, en partant je lui ai lancé un « A la prochaine ! ».
J'ai déjà hâte d'aller retirer des sous !

[Histoire sans lendemain. J'ai dû la revoir une fois, sans qu'il arrive quelque chose de spécial.]

jeudi 4 septembre 2003

Enfin !
Me voilà l'heureux possesseur d'un lecteur DVD, ce qui manquait un peu chez moi. Dans l'heure qui suivit l'obtention de l'objet, je commandai par Internet : «
Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau », version longue.

*
Cri de joie dont l'écho se fait encore entendre aux environs de la galaxie d'Andromède*

Les plus attentifs d'entre vous m'auront fait remarquer que je le possède déjà en VHS ; je leur répondrai :
bien vu... Mais je leur rétorquerai que la qualité de l'image, du son et des bonus sur ces disques-là surpassent ô combien ceux des VHS. Ma hantise, lorsque je me souçiai encore des VHS, était l'idée que quelqu'un puisse s'emparer d'une cassette, et d'enregistrer par mégarde par dessus le film initial. Là... je pète un plomb. La chose n'étant pas possible sur DVD, je soupire d'aise, soulagé que je suis !

J'ai déjà réfléchi à certaines choses : quand je me procurerai la version longue des
Deux Tours, je les visionnerai de nouveau avant d'aller à la séance du Retour du Roi. Je pourrai alors me considérer comme entré de plein-pied dans l'univers... Et je pleurerai à chaudes larmes et applaudirai à la fin du troisième film... Snif.
Et je m'en bats les @#*¤% des commentaires d'autrui !

vendredi 29 août 2003

Ouaaaaaaah !!... (Étirement) Bizarrement, je me sens bien ces temps-ci.

Peut-être dois-je mettre cet état de forme au profit de la perspective de découvrir un nouveau milieu scolaire, ce qui ne m'était plus arrivé depuis cinq longues années. J'en discutais encore hier avec des copains, de quelle(s) façon(s) ils envisageaient leur rentrée... Y'en a même un qui m'enviait, parce qu'à l'université il y soi-disant moyen de se marrer, qu'il y avait moins de personnes
« bêtes », contrairement au collège ou au lycée... Chacun son point de vue ! Ce qui est sûr, c'est que je vais vraiment rencontrer du beau monde ! Dès la rentrée je m'inscris au club où se retrouvent les autres Première et Deuxième Année en DEUG Histoire, comme ça, je nagerai directement dans l'ambiance ! Mmmh, c'est une bonne approche. Ce n'est pas pour autant que je vais abandonner mes potes des anciennes classes !

Peut-être est-ce la nouvelle clairvoyance qui se répand dans mon esprit... Je vois plus clairement le monde qui m'entoure, les personnes qui m'entourent, je me prends moins la tête... J'ai toujours cette naïveté que je pense innée, mais elle s'estompe un peu. Une nouvelle vanne que j'ai ouverte pour consolider ma force intérieure ; j'en aurai besoin pour entrer en Fac.

Peut-être est-ce... Je n'en sais rien, après tout.
Peut-être parce que je vais rester trois semaines tout seul comme un clampin à attendre ma rentrée, alors que tous mes autres compagnons auront déjà repris...

Bon PQR à leurs adeptes !

lundi 25 août 2003

Troisième et dernière partie

Après le retour périlleux à Quimper, nous constatâmes qu'il était trop tard pour la séance de 20h de
Pirates des Caraïbes. On jeta notre dévolu sur Tomb Raider 2 à 22h, nous permettant au passage d'admirer la plastique de l'actrice principale. Hop, enfilons notre tenue de critique de cinéma : le film était décevant. La Boîte de Pandore est un item original, mais c'est tout ce qui titilla mon imagination. Tradition oblige, après un cinoche, on enchaîne au Café des Arts ! On s’y est posé, le temps de s'envoyer un rafraîchissement pour le corps et le porte-monnaie, puis retour à la maison.
Samedi matin, je laissais ronfler John jusqu’à midi et demi, puis vers deux heures, nous partions à Baye, la ville de 990 habitants dans la banlieue de Quimperlé, pour revoir Le Guillaume Le Gall ! La chambre 320 était de nouveau réuni ! Youpi ! Une demi-heure plus tard, nous arrivions enfin chez lui. Nous en profitions pour le taquiner sur sa sœur et sa (jolie) cousine (ça reste entre nous, ça !!), qui malheureusement s'en allait au moment de notre arrivée. On s’échangeait les derniers potins tous chauds, les réactions de chacun sur pleins de sujets, dont un récurrent : les FILLES.

Nous enchaînâmes sur les vidéos de leur voyage en Corse (les parties les plus croustillantes...), puis Guillaume me filait la totalité de ses photos sur Bréhoulou, dans la chambre… Sauf celles sur Marie (la Première S) bien sûr ! Coquin va ! D’ailleurs si ça intéresse quelqu’un, j’ai une photo avec Tosser de dos et Vovonne à côté de lui à la sortie du self, et, le mieux, John m’a laissé les négatifs de sa pellicule ! Donc tout ceux qui veulent les deux photos qu’il a pris en classe en fin d’année avec Tosser en guest star me contacte, je prends les commandes avant de renvoyer les négatifs à son proprio. Voilà, le message est passé.

Lors de notre retour de Baye, John et moi avons eu une discussion du tonnerre qui a remis quelques choses en place en moi et en lui. On fit un petit détour au bois des Korrigans pour tripper sur le dolmen, avant de rentrer manger les crêpes de ma môman, qui sont les meilleures du monde (d'abord !), ce que Jonathan n'a pu qu'avouer. Laissant mon frère et mon père à leur match de foot, nous avons fait une partie de pétaque avant d’aller vagabonder à Pleug' pour voir de la baston, ce qui a failli avoir lieu.
Dimanche, le départ de John prit toute la matinée. Je laissais John à l’entrée de la voie express à côté de Troyalac’h, puis après une difficile séparation, je le quittais. Bouh ! Il m'a promis que dès l'instant qu’il obtiendrait une voiture, il passerait de temps en temps à Quimper, et avant il s’arrêterait à la gare pour nous faire un petit coucou.

Fin !
J'ai déjà hâte de raconter ma rentrée, tiens...

dimanche 24 août 2003

Deuxième partie

Lundi, j'entrais donc en fonction à Monique Ranou ; mes horaires : 15h à 23h. Faire les saucisses apéritifs.
C'est la fête ! Au début, ça me répugnait de toucher ces matières, mais à la fin de la journée, je n’y faisais plus attention. Le plus difficile était de placer les barres en hauteur, ça demandait un travail conséquent des épaules et des bras. Lundi et mardi s'écoulèrent tranquillement. L’autre intérimaire qui bossait avec moi s’appelait Fabien, très sympathique, à l'instar de mon supérieur, Jean-Philippe, alias Jean-Phi. Lui s'était fait à son travail (physiquement, j'entends), enchaînait d'une pièce à l'autre automatiquement, il y avait de quoi être abasourdi par sa volonté, et il avait même le temps d'en placer une bien bonne ! Il arrivait à rendre le travail un peu moins pénible, et pour cela je le remercie. Tout le contraire de l’autre ouvrier sur la chaîne voisine qui éructait sans cesse sur un troisième intérimaire. Jean-Phi était ferme, mais compréhensif et tolérant quant à nos capacités, pas comme l’autre. Il ne m'est pas tombé dessus quand j’ai renversé deux fois un bac qui contenait la pâte à saucisse, il s'est tout de suite inquiété pour mes pieds. Les bacs pesaient 55 kilos vides, et 120 pleins, de quoi transformer mes petons en chair à saucisse...

Mardi, peu avant d’aller travailler, j’ai été convié par Jonathan à un feu de camp le soir même, avant que Benoît ne s'expatrie à la Réunion. J’ai reçu aussi un appel sur mon portable de Benoît qui gueulait : «
Yohaaaaaaaaaaann, tu doooooooooors Yohann ???? » avec sa voix particulière quand il monte dans les aigus !! Je finissais plus tôt, et j’arrivais au terrain de P’ti Fred, où campait Jonathan. Après des retrouvailles chaleureuses avec ce gaillard, je me dirigeais vers le feu de camp, où peu de temps après, tout le monde se rassemblait. On s'est alors goinfré de saucisses et d'autres viandes, fait les débiles (une vieille habitude), parler de tout et n’importe quoi… Quand émergea l’idée d’aller à la plage pour un bain de minuit. Moi je devais partir pour rendre la voiture à mes parents le matin, et finalement le monde restant, c’est-à-dire 8 personnes dans ma pitite 205… Certains avaient peur de rencontrer les flics, mais il n’y a eu aucun problème. Comme l’on descendait vers la Roche Percée, nous passâmes devant la résidence d'une famille de professeurs bien connue de nous, et nous ne pûmes nous contenir davantage : la compagnie hurla une insulte sur tous les tons imaginables, pendant que je klaxonnai et beuglai aussi !!! Ahurissant !! Arrivé à destination, je débarquai la troupe, et Benoît m'offrit un au revoir affectif (bien que légèrement éméché le bonhomme, mais tellement singulier !) et des autres. De là, je prenais le chemin du retour, vers chez moi, en direction de mon bon vieux lit, même si je n'avais alors qu'une envie : accompagner cette bande de lascars pour me rendre complice des joies et des conneries qu'ils s'apprêtaient à commettre... Snif ! C’était ça ou gagner ta croûte !! [Pour ce que ça m'a rapporté... Qui sait ce que ce vagabondage bon enfant m'aurait offert...]

Mercredi, au boulot, il me fallut batailler contre la fatigue. Je renversais de nouveau un bac, et je n'avais pas d'excuse vraiment valable. J’expliquai à Jean-Phi la situation de la nuit dernière, et il me charria les deux jours suivants avec des remarques du genre : «
Eh Yo ! T’endors pas !! » Cela me parut étrangement familier… :-)

Jeudi soir, le boulot de la semaine enfin terminé, je me ruai sur le téléphone pour joindre John et savoir où il était. Ce brave garçon se trouvait dans la maison secondaire de Caro, à Beg-Meil. Je décidai d’y aller, en m'étant assuré que je n'allais déranger personne, et une fois sur place, ses parents me « forcèrent » à rester manger avec eux… Ce fut d'une chaude convivialité ; Paul me faisait toujours autant rire… J’avais la désagréable impression de m’être incrusté, et je le leur confessais en plus, mais de nouveau, ils ne voulurent rien savoir, surtout la mère (Tu pourras encore une fois les remercier de ma part, Caro !). Ils me donnèrent des haricots à équeuter, et à table, chez moi, ils furent un régale pour les palais de ma famille.

Vendredi, nous avions d'un commun accord décidé de partir en randonnée canoë kayak sur l’Odet ; dans le même temps Jonathan accepta mon hébergement pour les deux derniers jours de son séjour à Quimper. Ce vendredi donc, nous nous rendîmes en début d’après midi à côté de l’église de Locmaria pour l'embarquement.

Dans le canoë trois places se plaçèrent dans l'ordre : Sylvain à l’avant, P’ti Fred au milieu et John à l’arrière. Dans le kayak, moi à l’avant et Frédo derrière. A 14h30, nous commencions la traversée ! C'est parti ! Déjà, méga top ambiance super géniale, on chantait, on déconnait sur tout ce qu’on voyait, on a vraiment déliré comme des petits fous ! Rapidement, une rivalité amicale s’installa : les batailles d’eau ne tardèrent pas, et nos projectiles se changèrent ensuite en algue ! Peu après la première accalmie, Sylvain s'étala à l’avant du canoë pour paresser, fallait s’y attendre… Au milieu de la baie de Kerogan, on s’arrêta sur une épave en bois échouée, endroit auquel il y avait matière à déconnade ! A l'entrée de la baie, il y avait une plage assez vaseuse où l’on a fait une première pause. De là, on changeait de partenaire jusqu’à la fin du trajet. Je me suis retrouvé à la place centrale du canoë avec Sylvain derrière et Frédo à l’avant, tandis que John se trouvait à l’avant du kayak avec P’ti Fred à l’arrière. A partir de là, le paysage changea radicalement, on se serait cru au Canada. Au bout d’autres batailles de flotte où personne ne sortit indemne, Sylvain nous fit part d'un plan : nous devions nous approcher du kayak sans attirer l'attention, pour qu'il puisse sauter dessus afin de le renverser. Quelques coups de pagaie plus loin pour dépasser le kayak, Sylvain se leva et d’un bond impressionnant, s’aplatit en plein ! Les deux autres partirent à l’eau, tandis que Frédo et moi crevions de rire. Tant bien que mal, ils remontèrent dans le kayak, mais leur réaction ne se fit pas attendre : John agrippa le canoë et le renversa à son tour. On partit à l’eau ; Frédo criait : « Mes godasses, mes godasses !! », car le canoë se renversait encore une fois. Celui-ci n’avait pas de système d’évacuation d’eau, et de ce fait, nous pataugions dans la flotte. La ligne de flottaison était allègrement franchie, je peux vous l'affirmer… On s’arrêta à la cale suivante, on écopa l’eau en trop (les manœuvres se firent plus aisément !), on en profita pour prendre quelques photos, et l'aventure pouvait continuer. L’arrêt suivant nous sembla fort attrayant : le Rocher de la Pucelle... Je n'ose pas exposer la première idée qui vous passa à l'esprit au moment où vous comprîtes la signification du nom du lieu... Je crois qu'il était question du suicide d'une vierge (éplorée ?) en faisant le grand saut. En pratique, il s'agit d'un rocher duquel on peut sauter dans le fleuve. Le premier étage s’élevait entre 3 et 4 mètres, le deuxième était à 11 mètres à peu près… Il n’y a eu qu’un homme, que dis-je, un fou, pour s'élancer de là-haut deux fois, dont un saut exprès devant une vedette de l’Odet qui passait au large ; le commentaire du plongeon nous parvint grâce aux hauts-parleurs. Mais qui cela pouvait-il bien être ?... Nous autres sautâmes du premier étage, et c’était déjà assez impressionnant ! Il y avait du courant en bas, et un moment, j’avais beau faire de la brasse le plus vite que je pouvais, je restais sur place ! C'est vraiment une sensation bizarre ; je luttais réellement contre courants et marées. Après cette pause, la dernière, parce que la traversée compte 18 kilomètres de distance et qu'on en était qu’à la moitié à ce moment-là, on accéléra la cadence jusque la fin, on zigzagua entre les bateaux du port de Bénodet, de belles coques de noix, jusqu’au point d’arrivée.

Au final, on a mis 3h30 pour effectuer le parcours, et la fin fut éprouvante, nous ramions vraiment. Un car nous attendait pour nous ramener sur Quimper. Le chauffeur était un danger public ; je crois que je n'ai jamais eu aussi peur d'être monté dans un autobus que lors de ce trajet.

Suite et fin demain, normalement !

samedi 23 août 2003

Première partie
On est le 23, et ça fait presque trois semaines que je n'ai pas tapé sur mon journal ??!! Mais non, je ne l'ai pas oublié...

Commençons par le commencement. Je préfère vous prévenir auparavant, je ferai plusieurs parties, sinon ce sera trop long à écrire... Sans vouloir me vanter.
Je crois que la première semaine des trois qui nous sépare du précédent article
, je n'ai rien fait de spécial. Dimanche 10 Aout, je suis parti seul à l'Île-Tudy.
Bizarrement, ça en a étonné plus d'un que je parte seul en camping sur le terrain de ma grand-mère. Eh bien je leur répondrais qu'ils devraient en prendre de la graine et de faire la même chose, c'est-à-dire de faire une pause et de se retrouver confronter à eux-mêmes. Je suis et je resterai étrange ; ce n'est pas ce que les autres vont dire de moi qui va me faire changer d'avis. Je n'ai pas à me justifier pour expliquer telle ou telle manœuvre. Pour ma part, en plus de cette raison, j'avais besoin de m'isoler de la maison, de cet environnement, de la routine et de l'ennui. Après coup, c'était plus que nécessaire, mais cela n'a pas duré assez longtemps.
J'avais demandé à P'ti Fred et Sylvain que s'ils voulaient passer avec les autres pour aller à la plage, il n'y avait aucun souci. Il y a juste Marie et P'ti Fred qui sont venus une fois. Le reste du temps, j'étais avec des potes de Pleug', on s'est bien amusé. Un soir, accoudé que j'étais au comptoir du Winch, un bar du Port (et pas un port du bar [
blague qui, aujourd'hui (15/04/2007), m'échappe !]), le patron, constamment pressé comme tous les patrons, voulant économiser ses trajets de récupération de godets vides, entassa tous ceux qui passaient à sa portée sur un seul plateau. C'est alors que passant à l'intérieur de mon espace vital, celui-ci vit son plateau échapper à son relatif contrôle, et s'écrasa sur ma personne. J'étais à moitié trempé, mais j'étais sauf ! Pourquoi trempé ? On retrouve toujours des individus qui ne finissent pas leur verre parce que :

- ils en sont déjà au troisième bock, et n'ont plus assez de place pour ingurgiter le reste (Petits joueurs, souffleraient certains) ;

- laisser entre un quart et un tiers de verre plein peut passer pour un signe d'aisance, dans la mesure où le message implicite de ce reste de boisson est qu'un gaspillage mesuré n'a pas d'incidence sur le porte-feuille du quidam en question ;

- le client était très pressé (comme le patron) pour divers raisons (« Montons dans ma chambre... » « Oui, j'arrive !! *clap* Poussez-vous, ma femme va accoucher !! » « Ils font des supers langoustines là-bas, viens goûter ! », et j'en passe.).


Pendant la canicule qui a sévi, plonger dans la mer était relativement bienvenu... Un vrai délice (il n'est pas commun que je m'extasiasse ainsi sur les vertus rafraîchissantes d'un bain en mer) ! Un soir, alors que je me promenais (seul, évidemment) sur le bord de plage, Frédo m'a croisé ! Il était venu là avec sa famille et des amis lorrains pour un dîner convivial sur la plage. Après quelques paroles, j'ai continué ma promenade, encore joyeusement étonné de cette rencontre fortuite.
A l'origine, je voulais séjourner à l'Île-Tudy de dimanche à mardi matin, mais j'ai prolongé jusqu'à mercredi midi, jusqu'à ce que Manpower décide enfin à me contacter pour me fournir du travail !!
Enfin !!

Pour dire la vérité, quelques années plus tard, ma mère fut l'instigatrice de cet appel, persuadant l'agence de me proposer un job. Je ne pouvais être au courant de leur liste d'actualisation de demandes.

C'était un boulot dans l'agro-alimentaire, ce que j'avais coché comme le dernier de mes choix de secteurs d'activités... Sympa les mecs, à l'écoute de leurs intérimaires. Mais je n'allais pas (ne
pouvais pas) refuser, j'attendais un travail, si court soit-il, depuis début juillet...

Ce travail consistait à placer les palettes et autres caisses dans une chaîne pour qu'elles soient lavées. Le plus dur était de les placer sur la chaîne, car les palettes n'étaient pas vraiment légères. Mes horaires s'étalaient de 14h à 22h, et de mercredi à jeudi. Oui, sitôt rentré chez moi mercredi midi, j'enfilais la tenue l'après-midi. Mon contremaître s'appelait Jean-François, alias Jean-Fanch, un vieux bonhomme légèrement radoteur qui me rappelait toutes les cinq minutes avec quelles caisses il fallait faire une pile de quinze, de vingt, de trente. Parce qu'il devait y avoir une bonne douzaine de caisses de morphologie différente, et pour retenir toutes les combinaisons, ce n'était pas du gâteau !! Je naviguais à bord d'une galère, donc, mais le contremaître était sympa (pas d'usage du fouet, ce qui était inédit pour Jean-Fanch, m'avoua-t-il, après la première journée d'un bleu). Par contre à la pause, je crois que je n'ai jamais ingurgité aussi vite mes pain-pâté... J'avais très faim. Mais j'ai oublié de préciser où je bossais !! C'était à Père Dodu [cette boîte-là même, qui, au début 2007, provoqua un mini-scandale en contournant la loi anti-tabac, incitant ses employés à fumer dans leur véhicule. Moi qui suis de manière virulente contre ce poison, avait trouvé proprement inadmissible un tel comportement à l'égard de ses salariés : c'est un signe qu'on les prend tous pour des moins que rien], pas très loin de la zone de Troyalac'h. Le premier jour, je me suis égaré, et me suis retrouvé à Doux [là où je me retrouvais trois ans plus tard, mais je ne pouvais pas le savoir...], juste à côté, à errer sur le parking, jusqu'à que je trouve l'accueil et qu'on me révèle mon erreur. J'ai couru comme un forcené jusqu'à la voiture et je me suis pressé de trouver la boîte !!

Le deuxième jour, on m'avait filé une carte pour compter mes heures de boulot et aussi pour rentrer sur le parking, mais je ne trouvais pas le mécanisme pour la faire marcher. J'ai donc utilisé l'interphone, à succès. Comme il est de coutume que je me fasse remarquer dans chaque nouvel endroit où je m'installe, j'ai déraillé la chaîne de lavage, deux fois en plus... Le bordel.
Vendredi j'étais (enfin ?) en week-end. Vendredi était un jour où le milieu et la fin de journée étaient classés "
pétanque". D'abord à Plugu, ensuite à Fouesnant où je suis allé jouer avec P'ti Fred et Sylvain. Je n'ai fait que perdre, et avec de la classe. Pourtant la partie à Plugu, j'étais arrivé deuxième avec 12 points contre 14 pour le premier. Va comprendre. Et le soir de nouveau à Plugu. Où j'ai encore perdu de justesse. Je finirais par percer, je le jure ! Sacrebleu !

Le matin de cette même journée, je faisais un saut à Manpower, car ils avaient de nouveau un job à me fourguer pour la semaine, et ils devaient me transmettre un plan afin de me rendre sans encombres à l'entreprise Monique Ranou.

Samedi soir, j'étais en soirée chez un pote cuisinier [Guibuize] qui fêtait ses 18 ans. Avec deux potes (qui étaient légèrement émêchés comme moi) et mon frère (sobre), on avait projeté de dérober le baby-foot du foyer de Pleug'... Chut, veuillez rester discret sur ce projet... J'ai vraiment bien rigolé durant cette soirée, je dois avouer. Dimanche, c'était (enfin !) une journée de repos.
Deuxième partie demain si tout va bien ! La plus croustillante... Arf ! ;-)

lundi 4 août 2003

Ce que j'ai marqué dans le second Post dessous n'a rien à voir avec Charlotte.
Je me suis lassé d'elle, si tant est que l'on puisse se lasser de quelqu'un dans le premier sens du terme. Non, mais elle ne pourra pas venir en Bretagne cet été, et elle me harcèle au téléphone pour me dire qu'elle va s'acheter un billet pour venir à Quimper le plus vite possible, et gnagnagna... J'en ai assez de ses salamalecs. Le pire, c'est qu'elle y met un point d'honneur, et qu'en plus, elle a fait appel à Jonathan, qui l'a soutenu autant qu'il le pouvait !!
Vendredi dernier, c'est donc à propos de cette affaire que j'ai discuté au téléphone avec elle, et qui m'a pour ainsi dire fusillé ma soirée. Désolé pour ceux à qui j'ai plombé le moral, mais à la fin de la soirée, je n'en pouvais plus physiquement et surtout moralement. J'étais au bord des larmes, c'est pour ça que je suis monté me coucher.
Parce qu'elle veut quasiment fuguer pour me rencontrer ! Mais je n'ai pas envie maintenant, et puis, peut-être que ça me touche tellement que j'en ai peur et que je refuse. Peur qu'une fille se soit tellement attachée à moi, au point de tout plaquer pendant quelques temps pour me rencontrer. Cette perspective me remplit d'horreur.
Peut-être vous aurait-elle plu, cette perspective.
Eh bien pas moi. Pas du tout.
Il y a quelques jours, j'ai perdu une de mes plus puissantes raisons de vivre. Il m'en reste quelques autres, dont la plus forte restante : écrire.
[Bien mystérieux, n'est-ce pas ? Aujourd'hui, moi-même n'en ai que de vagues souvenirs ; probablement lié à une histoire de cœur, une fois de plus. 06/06/08]

vendredi 25 juillet 2003

C'est ton anniversaire !! C'est pas celui d'ta mère !!

J'ai 20 ans !!

Je suis super vieux et tellement jeune que ça me perturbe !! <- C'est quoi cette phrase bidon ??!! Ben parce que :
YaRgH. C'est tout.

J'ai bien droit de péter les plombs sur le net !! Non ?

La ferme !! J'ai un 2 à la place du 1 pour le chiffre des dizaines !!

La tension retombera demain, et je redeviendrais le zombie que vous connaissez bientôt. Pardonnez mes débordements. Mais on n'a pas
20 ans tous les jours !!! Bizarre, il me semble avoir entendu la même phrase y'a deux ans...

mardi 22 juillet 2003

Une semaine que je n'ai pas écrit sur mon Blog ?? Inacceptable !!

J'étais en train de regarder dimanche soir sur Canal Jimmy une série que je trouve poilante, Six pieds sous terre (je préfère le titre original : Six Feet Under). Dans cette série il y a un personnage principal qui est homo et on montre bien sa relation avec l'autre homme, genre, on le voit l'embrasser, des trucs dans ce style.
Je me suis alors demandé si moi-même je n'étais pas homo. Nan nan, sans rire, posez-vous la question si vous avez un moment de libre à penser. J'ai fouillé dans mon passé. J'ai constaté quelque chose, je n'ai jamais été très à l'aise avec les filles en général ; les mecs, aucun problème. Pourtant, je vois mon oncle homo (par alliance) et ses
« manières », sa « mentalité », et je ne me vois pas comme ça. Je ne le prends pas pour une généralité, ce n'est pas parce qu'il agit de cette façon que tous les homos agissent ainsi. Il y a des homos très tranquilles.
Cela ne me dérangerait pas d'être homo, si le coup de foudre de ma vie était un mec par exemple. C'est comme ça. Le plus dur serait d'avoir des enfants !! Quand je trouve un mec beau, il l'est (à mes yeux), mais dans mon esprit, il y a cette limite. Je suis légèrement esthète !
J'en suis venu à cette conclusion. Je suis hétéro, et je ne vois pas de raison à changer, sauf une exposée paragraphe ci-dessus. Je préfère les femmes aux hommes, c'est tout. Désolé pour mes détracteurs... (y'en a aucun, c'était une blague...) Après, mes préférences chez les femmes, c'est une autre histoire...

Je retourne à la lettre que j'écris pour John.

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)