Une abeille admirait le soleil et la lune.
"Et d'eux, se disait-elle, on ne s'en lassait
Jamais trop, à les contempler." Mais l'astre nocturne,
Cas très particulier, se voyait rarement en plein jour.
"La lune ne semble apprécier votre essaim que modérément,
Fit sa cousine la luciole. Si c'est l'heure qui ne lui sied,
Demain dans la journée sera comblée cette lacune."
La nuit, toute abeille s'endort en l'absence de lumière.
La nôtre s'éveilla le matin l'esprit neuf et confiant.
Dès midi cela commença : le disque d'or était rogné
Par le couvercle de bronze. La clarté allant diminuant,
Doucement, la torpeur s'empara de la butineuse, et
Celle-ci maudit la luciole de ce tour très habile...
Depuis décembre dernier je n'avais pas composé de poème ?! Il me plaît celui-là, sans prétention. Sachez aussi qu'il est plus intrigant qu'il n'y paraît... :o)
Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)
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