samedi 4 juin 2005

Je vais reprendre du service quelques temps encore pour ce journal. Cette décision de revenir est principalement à mettre au crédit de Mlle Stéphanie S., et j’en profite pour la remercier une fois de plus. Sans ce soudain et inattendu message de ladite damoiselle, je n’aurais pas eu le courage de continuer. Parce que bon, j’étais peut-être allé un peu vite en besogne. C’est comme si j’arrêtais brutalement de manger du fromage !
Comme quoi, rien n’est jamais définitif (sauf la mort…) !

Hier soir, j’ai su qu’un pote s’était fait larguer par sa copine (c’est le même garçon dont j’évoque une autre mésaventure dans le post du 26 août 2004). Déjà que dans sa vie familiale ça ne va pas fort, le coup de la rupture n’est pas loin de l’achever sur place. Je le retrouve donc assis piteusement à l’endroit de rendez-vous habituel, en compagnie de trois autres connaissances, et la première chose qu’il me sort c’est :
- Salut. J’me suis fait larguer.
- Hein ? (surpris) Quand ça ?
- Hier.
- Comment ça se fait ?
- J’te le dirais quand je s’rais blindé.
Je vois deux bouteilles d’eau de 50 cl à ses pieds. Elles contiennent du jus d’orange mis à part une que l’on m’indique coupée avec de la vodka. "La soirée s’annonce joyeuse…"
Je prends un air soucieux :
- Depuis combien vous étiez ensemble déjà ?
- Un mois et demi.
- Beuh, c’est pas la mort non plus.
J’avais juste oublié un instant que ce pote a une tendance à tout prendre aux sentiments, à un niveau infiniment plus sensible que ma personne, et malgré le fait qu’il interprète souvent de travers… Je crois que c’est l’individu le plus vulnérable face à la vie que je connaisse.
Un autre intervient :
- C’est vrai ça. Si tu te faisais lâcher au bout d’un an, je comprendrais mieux que ça fasse mal.
"Peut-être que pour lui, ce mois et demi était équivalent en intensité à une année", pensai-je.
Bref, ensuite il répétait sans cesse "j’me suis fait larguer", "faut que j’me bourre la gueule"… Pauvre bonhomme. Plus prompt à parler qu'à agir, heureusement.
Je me rappelle la bourde qu’il a faite deux jours à peine après être sorti avec elle. Il lui avait avoué par SMS qu’il était fou amoureux… L’imbécile. La fille a aussitôt paniqué, et il avait fallu un long après-midi de rattrapage au Master’s pour recoller les morceaux.
Un peu plus tard, il nous avoue qu’elle viendra à sa soirée d’anniversaire le week-end prochain (évidemment j’y serais, en plus de la fête du quartier, youpi !…) et que comme elle sera bourrée et lui de même -> crac boum hue ! Et là, il nous prévient tout de go :
- Et celui que je voie sortir avec, je lui mets mon poing dans la gueule.
- Même moi ? fis-je en rigolant.
- Même toi, fait-il très sérieusement.
Je lui assure qu’elle ne m’intéresse pas, mais ensuite je lui explique qu’elle n’a pas autour du cou un écriteau avec marqué dessus "Propriété privée". Monsieur fait la sourde oreille. Ce n’est pas une attitude très sympathique… De même que je le trouve un tantinet possessif ce garçon.
Ah oui, j’allais oublier la raison du cassage : elle ne voulait pas lui faire davantage de peine. En clair, plus tôt elle aurait cassé, moins cela lui aurait fait du mal. Le message est-il passé ? Allez savoir…

Tiens, j’en ai appris une bonne l’autre jour. Ma grand-mère est voisine de la grand-mère du nouveau petit copain de Laure Manaudou ! Pour celles et ceux qui ne savent pas qui c’est, c’est la triple médaillée en natation des Jeux Olympiques 2004 d’Athènes. Aux dires de ma principale source, elle serait déjà passée à Pluguffan récemment, et je connais son lieu de vacances de l’été qui arrive ! Un indice : une commune située entre Bénodet et l’Ile-Tudy…
Ma grand-mère s’est empressée d’acquérir le dernier Paris-Match contenant des photos de la championne et de son p’tit ami lors de leur passage au Grand Prix de F1 à Monaco (arrivée en hélicoptère, rien que ça… En plus ils auraient touché 10.000 € pour la publication des photos !), tandis que mon frangin n’est pas en reste : il a demandé à avoir un autographe d’elle par l’intermédiaire de la voisine de ma Gram’s… Il est féru de sport, faut le comprendre. Ça me rappelle la fois où il avait demandé un autographe de Didier Deschamps simplement parce que ma mère travaillait avec sa belle-sœur…
Ma Gram’s a paru étonné de l’intérêt nul que je portais à cet événement. Je n’en ai rien à fout…faire d’un autographe ! Encore que, si c’était J.R.R. Tolkien, ou Frank Herbert, ou Isaac Asimov, ou Jules Verne, je ne dirais pas non… Mais y sont tous morts, dommage.
Ah ! Et ne comptez pas sur moi pour faire une demande.
Potin, quand tu nous tiens...

Aucun commentaire:

Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)