mercredi 28 décembre 2005

De l’art d’être des jumelles

Blanc nénuphar, note d’eau, chavire les océans,
D’aucun ne coule, les flots seuls d’importance,
Guidé par le lumignon de l’espérance
A travers brumes, mers plates et autres ouragans.
Grève d’étoiles pour la nuit, une ne scintille pas :
Astre enchanteur, l’habituelle longue-vue ne suffit plus.
De la lucarne ouverte je réfléchis à cette lumière,
Et soudain, elle décroche de ce fantasque empyrée ;
Du pont, on admire cette courbe au tracé rêvé.
Sur la plage, assises, deux fées aux nizerés persans,
Je m’y avance, foulant le sable micacé, miroir brisé.
Massage sceptique des tempes : manquerais-je de sommeil ?
Mirage double des cieux : Vénus et sa pareille !

Que faire ? Pauvre Galilée ! Celle ayant la préférence
Travaille de la dentelle, respire d’un sourire franc ;
La seconde n’est pas en reste, les lèvres pincées néanmoins.
Gravité inexistante, devenue comble de l’attirance ;
Le ressac langoureux incite à se prononcer…
Main animée frôlant ce visage satiné au regard vert,
Terres brûlées, cœurs ravagés, infini de l’instant…
Evanouies. Les rafales hurlent dans le lointain,
Chassant les limbes, accueillant l’aurore qui point.
Las, un discours prêtant à rire sans discourir :
Face aux acquis de la pensée, semblant avoir la berlue,
Se prit le tapis de soie ; ainsi succomba
La raison, éteinte dans sa chute. Se relèvera ?



J’ai écrit ce poème pour une raison particulière, que je n’exposerai pas ici. J’espère en tout cas que l’effet voulu se produira… Je peux toujours rêver !
:o)

Màj : une faute s'était glissée au douzième vers. Il y a une nette différence entre septique et sceptique !

lundi 26 décembre 2005

Pépins et gras minets

Grisaillant en nous :
Raison, ouverture, espoir.
Auparavant mots fallacieux,
Immatériels pour les crapuleux,
Ne sont pas qu’une coquille vide.
Eradiquons ce penchant putride,
Dès maintenant, entrevoir…
Ô êtres humains, à vous.

Réagissons, et soyons.


Je comptais envoyer ce petit poème à un concours... En fait j'ai mal lu les exigences du règlement : on ne devait pas dépasser 300 signes (espaces et titre compris ; d'ailleurs c'est la seule chose que j'ai réussi à tenir), on devait mettre PEPIN dans le titre... pas du texte, mais celui du mail contenant le texte (!...), et enfin, le texte devait avoir un rapport avec la science-fiction...
Tant pis, ils ne l'auront pas ! :o)

vendredi 9 décembre 2005

Désolé, le journal est au chômage technique pour le moment, sachant que je suis débordé (doux euphémisme) de boulot, et du fait que Nulla Dies Sine Linea soit en première ligne d’infanterie de ma volonté scribouillarde, il n’a pas résisté aux projectiles meurtriers que sont les partiels, exposés et autres dossiers à terminer pour lundi dernier délai.
Voilà. Bien sûr, il reviendra une fois terminée cette délicate période d’intense travail.

A moins que le partiel d’Histoire Moderne de demain matin (imposée grâce à un flagrant abus de domination d’une grosse pointure de la Fac) ne m’achève avant…
:o/
T_T
Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)