mardi 15 avril 2003

C'était : la flemme avec « j'n'ai pas eu le temps »... Ceux qui ont coché les bonnes réponses ont droit à un porte-clés !!

_Voici ma confession du dimanche écrite lundi, et que j’envoie mardi…
_Maintenant, je peux m’engager.
_Mais… j’ai l’impression que quelque chose me bloque. Une sorte de blocage qui fait que seul un acte de ma part ou bien extérieur à moi puisse détruire ce verrou gênant. Ne me demandez pas quoi, je sais que cela se situe au niveau du langage (le blocage), mais ma fonction écrite me permet de le ressortir. Mais pour combien de temps ? Peut-être est-ce le fait d’avoir été trahi plus d’une fois qui m’en empêche… Peut-être est-ce le fait de ne jamais savoir dans quelle voie m’engager qui m’en empêche… J’ai subi, quand j’étais plus jeune (ça fait longtemps !)… Psychologiquement je veux dire, rien sur ma personne physique, non. La dévastation fut intérieure (désolé d’être aussi lyrique, c’est mon style). Ce serait ironique de ma part de dire que vous n’avez sans doute pas remarqué ma froideur, ma distance, mon silence obsédant (j’en ai autant marre que vous à ce sujet, mais je ne peux pas)… Des jours ça va, je me sens assez bien pour rigoler, mais le contexte des cours m’oblige à être sérieux, parfois à en être barbant. Je ne peux que constater. Le soir c’est mieux, surtout avec Guillaume qui arrive à me faire faire des fous rires à s’en décrocher la mâchoire !... D’autres jours, ça va moins bien. Je peux rester la journée sans sortir un seul mot que cela ne me dérangerait pas. En ces moments-là, je préfère me replier pour penser et réfléchir ou alors me vider complètement la tête, oubliant les tracas de la vie quotidienne… Cela me fait du bien.
_Si en plus de tout ce pataquès vient s’ajouter un problème amoureux, je ne suis pas sorti de l’auberge ! J’ai en quelque sorte le même problème que PY en ce moment, saupoudré d’un dilemme amoureux. C’est sûrement le pire cas de conscience qu’un homme ou une femme puisse rencontrer dans sa vie. Ou un des pires. Un dilemme est une torture, une énorme torture mentale. Qui sait, peut-être l’un de vous qui me lisez avez connu ce problème (en ce qui vous concerne, je n’en ai aucune idée) ? En clair, Charlotte m’aime. Comment puis-je en être aussi certain ? J’ai eu assez de sous-entendus limites pour m’en rendre compte, ainsi que la confirmation de John par mail. Un des deux problèmes est là : primo, elle est trop loin et je n’ai pas eu (pas encore) de contact physique avec elle ; secundo, j’ai une amitié profonde et sincère envers elle comme j’en ai eu avec très peu d’individus, mais je n’ai aucun sentiment amoureux à son égard. Et elle l’a compris. Et elle a aussi compris que j’en aimais sûrement une autre. Elle ne l’a pas compris, elle l’a su ! Mais elle ne sait pas qui c’est.
_C’est assez terrible comme situation ! Pour une fois qu’une fille m’aime, enfin, que je le sache de façon claire, j’en aime une autre dont je ne suis même pas sûr de ses sentiments vis-à-vis de moi ! Vous devez vous poser la question, mais qui est donc cette fille ? Peut-être le saurez-vous, un jour, quant à ce moment j’en rigolerais plus qu’autre chose… Mais d’après Charlotte, « cette fille-là et toutes les Bretonnes ont de la merde dans les yeux pour ne pas avoir vu l’homme » que je suis véritablement, sous ma coquille… Grand modeste que je suis, je lui ai répondu que c’était sûrement de ma faute car je n’avais pas su voir les filles qui se tournaient alors vers moi, ou que j’étais trop laid et bête pour attirer quiconque. Je n’ai pas envie de faire de peine à Charlotte. Surtout que vous ne la connaissez pas suffisamment pour savoir qu’elle serait capable de choses assez terribles pour arriver à ses fins… J’ai eu affaire à elle au téléphone en train de pleurer, notamment pour cette raison. Je ne sais pas comment, mais j’ai réussi à la calmer, et même à la faire rire… Ça me crève le cœur ce genre de situation… Surtout qu’une fille s’est suicidée dans son lycée il y trois semaines, et qu’elle m’a avoué que ça lui avait donné des idées… Imaginez à quel point elle en est arrivée. C’est bon, j’ai réussi pour l’instant à lui sortir l’idée de la tête, mais seulement parce qu’elle n’avait pas envie de faire de peine à sa mère, à moi et deux trois copines…
_Peut-être certains d’entre vous comprennent dans quelle sorte de position je suis.
_C’est sans doute la confession d’un désespéré, peut-être bien, à vous de voir !… Ah lalalala, c’est dur la vie… Encore plus dur l’amour…

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