dimanche 18 septembre 2005

Ces temps-ci, j’ai beau tenter de dénicher quelque sujet de réflexion, rien ne vient. Quand je pense avoir trouvé une piste, elle me semble sans intérêt, et je retourne à mon état de végétal attentiste.
Je me préfigure que le quotidien n’est qu’une suite de bulle Internet que j’explose allègrement ? Qu’il existe un après-coup ?
Probablement.
Je constate que mon récit de voyage m’a essoré au-delà des limites du supportable, et je n’aime guère être lessivé des mots. Dans la longueur du texte, les couleurs se fanent.
Disons que je (me) tolère certaines facilités textuelles, néanmoins je préfère m’employer à un saupoudrage (voire plus) d’obscurantisme stylistique, ce qui m’attire davantage.
Je n’ai jamais réussi à broder. Le tricotage du superflu littéraire est un exercice de style que j’évite d’utiliser. Je déteste lire des phrases laborieuses, d’où une systématique relecture. En partiel c’est ce que je considère comme mon plus gros point faible. Le temps limité empêche un embellissement et une meilleure structuration de mes copies. Vivement que je finisse mes examens. J’estime qu’un premier jet n’est jamais fameux. Ou alors le bonhomme possède une capacité de mise en forme assez extraordinaire, habilité que je suis loin de détenir.
Je dis : stop aux faux-fuyants ! J’ai un effort à fournir jusqu’à en être débarrassés, tout comme j’ai pu endurer la physique-chimie en son temps.
Oui, mais… la vie n’est tout de même pas qu’une succession de mauvais moments à passer ?
Si ?…

Je réfléchissais au pourquoi du comment de l’évolution de l’Homme… Cependant, je n’en voyais pas le bout, ce qui me fit rabattre sur le « Pourquoi je ne mets pas d’images dans mon journal ? »
Nan mais c’est vrai ça !
A cela plusieurs raisons.
Au départ, je croyais que l’on ne pouvait pas y déposer des images, tout simplement. Quelque part je remercie mon ignorance de l’époque.
Ma mentalité évoluant, et bien que je fus conscient de cet état de fait (celui de vivre dans une société de l’image), je me refusais de succomber aux sirènes picturales. Pourtant j’apprécie beaucoup certains journaux mis à jour régulièrement, voire quasi quotidiennement, à l’aide de bandes dessinées. (Exemples : Laurel ou Julie et Auguste, que je vous invite à découvrir)
Fi de ceci, même le jour où je m’aperçus que j’avais la possibilité d’apposer des images. Un peu d’austérité dans cet océan numérique en proie à d’affreux soubresauts d’égarement ne fait pas de mal. Cette austérité de façade n’est pas à l’image (si j’ose dire) de son auteur, je le précise.
Pour terminer sur ce point, je n’ai pas tellement envie d’avoir des avocats aux fesses pour un problème de droits d’auteur. Risible ou pas, je me méfie quand même !

Hum, je perçois d’intéressants sujets possibles dans ce post brouillon.
Comme quoi, il suffit de gratter la terre des idées pour en trouver des germes ! o_Ô
;o)

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Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)