mercredi 4 avril 2007

La Revendication Établie de la Vie et de l'Être

Article 0 – Tout constituant de la matière dite vivante ou non, assemblés entre eux de manière complexe mais sensée, dans ce qui est appelé de coutume la Nature, ne peut être dégradée de manière irraisonnée par les êtres vivants qui en ont conscience.

Chapitre Premier – Graduation du vivant
Article Premier – Utiliser de la matière minérale ou/et organique pour son développement ; respirer ; se mouvoir : si au moins deux de ces trois notions sont remplies, tout corps est alors doué de vie.
Article 2 – Se reproduire ; posséder un moyen de communication et de compréhension entre individus de même espèce ; être autonome : si au moins deux de ces trois notions sont effectives, considérant la condition de l'article premier validée, tout corps doué de vie est alors un être vivant.
Article 3 – Raisonner ; s'imaginer dans le temps ; produire une écriture : si au moins deux de ces trois notions sont avérées, appuyées par la validation des conditions prescrites dans les articles premier et deuxième, ainsi que l'acceptation de l'article zéro, tout être vivant est alors doué de conscience.
Article 4 – Il ne faut pas considérer ces trois échelons comme le sommet évolutif du vivant. L'évolution peut apparaître régressive ou progressive. A défaut d'une autre connaissance du vivant hors de notre planète, et dans une attente de la représentation totale sur celle-ci, il semble pour le moment raisonnable de s'appuyer sur le constat présent.

Chapitre II – La médiation
Article 5 – Tout être vivant doué de conscience a le devoir d'être vigilant envers la Nature, qui lui a permis d'atteindre ce niveau de raison. La liberté le caractérisant ne doit empiéter en aucune manière sur celle de tout autre être vivant, doué de conscience ou non.
Article 6 - La notion du vivant doit être enseignée de génération en génération par les êtres vivants doués de conscience, non parce que leur supériorité sur les autres êtres vivants n'est que toute relative et d'une objectivité nulle, mais parce que leur instinct de conservation de leur milieu et de leur environnement peut s'être considérablement émoussé et avoir été en grande partie englouti dans l'inconscient général. Il ira donc de leur responsabilité de préserver la Nature de toute maltraitance dont ils seraient les auteurs.
Article 7 – La pédagogie de la préservation et de la plénitude de la Nature se doit d'être effectuée dans un lieu totalement indépendant de toute influence mercantiliste, religieuse, nationaliste.

Chapitre III - L'éthique
Article 8 – Aucun être vivant doué de conscience ne peut se permettre d'affaiblir une population d'êtres vivants à un nombre proche de l'extinction ou de l'appauvrissement génétique sous les prétextes suivants : nuisance ; chasse et exploitation abusives et intensives accompagnées ou non de gaspillage ; recherches scientifiques ; destruction de l'habitat naturel (déforestation, eutrophisation, incendie volontaire, tout type de pollution) en vue d'implantations massives artificielles ou de plantations inappropriées ; eugénisme.
Article 9 – Tout être vivant doué de conscience peut se permettre de procéder à l'apprivoisement d'autres êtres vivants, si cela ne contrevient pas à l'article 7 du présent accord.
Article 10 – Tout être vivant doué de conscience, suite à l'abandon d'un espace, doit dépolluer, démolir et recycler, nettoyer et contribuer à réimplanter un écosystème viable pour payer sa dette envers la Nature.
Article 11 – Tout être vivant doué de conscience a de ce fait le devoir de contribuer à la sauvegarde de la Nature, dans la mesure où cela ne nuit pas à son existence propre et qu'il ne l'entreprend pas à l'excès. Les positions extrêmes ainsi que les arguties hypocrites ne paieront jamais.

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