mardi 28 février 2006

_Quoua ?
_Pas écrit depuis deux semaines ??
_Ouaich, c’est vrai. Je ressasse toujours les mêmes excuses (boulot, dodo, rototo), mais elles sont vraies.
_Et le mois de mars qui arrive ne dérogera pas à la règle entre les exposés, le concours d’entrée à l’IUFM (aaargh), les nombreux livres à lire (haha), les filles à mater (hum), les partiels profilant à l’horizon (quedonc ?)… C’est la dernière ligne droite.
_Encore 6 semaines... Plus que 6 pauvres petites semaines.

_Et puis je suis sur la confection de deux poèmes (qui n’avancent pas, bon sang), je me suis remis à réfléchir sur mon œuvre littéraire (il faut que chaque histoire soit propre et entière, mais qu’ensemble elles coïncident toutes en allant dans la même direction, ce qui n’est pas aisé ! Sans compter leur originalité manifeste que je m’impose : si une histoire est naze, ce n’est même pas la peine de l’écrire.).
_Un certain temps j’étais dans le creux de la vague, comme dit précédemment, et je sens la remontée.

_Vendredi dernier il a neigé. Quel plaisir de voir tomber ces gros flocons ! Mon frère et moi sommes sortis dans le jardin pour nous balancer des bouboules de neige. Puis nous avons croisé Guibuize et Gaëtan, et nous sommes allés nous promener dans les bois. Fantastiques visions d’arbres recouverts de neige. Alors que nous marchions, une énorme branche se brisa à une vingtaine de mètres sur notre gauche. Quel fracas ! Puis la bataille recommença. Mon frère reçut une énorme boule de neige sur le bonnet, lancée par votre serviteur. Le temps qu’il se débarbouille de la neige à force renforts de jurons, il était de nouveau bombardé.
_Puis les grands rentrèrent, et tandis que je rentrais chez moi, je fus assailli par deux mioches, dont le petit-fils de la cousine à mon père, Antoine. Sacré boule de nerf pour un gosse de 8 ans ! Il était accompagné de Mathilda, une fillette de son âge, bientôt rejoint par la sœur aînée d’Antoine, Charlène. Après une grosse bataille ponctuée des coups foireux d’Antoine, on élabora un bonhomme de neige.
_Après ça, complètement vanné, je rentrais à la maison.
Je passais les deux journées suivantes à m’étirer les jambes, à cause des efforts de cette matinée. Mais ça m’a fait du bien !
_Quel bonheur de traverser mon bois tout blanc…

mardi 14 février 2006

Article écrit hier

_En ce jour auto-proclamé des célibataires (statut sur lequel il ne sera pas question aujourd’hui, non pas par fainéantise ni apitoiement sur soi-même, mais bien par manque de place évident dans l’espace cybernétique), la mini-opération « Poète Anonyme » est lancée. Grands mercis à mon ami Gael, qui recourut au manque manifeste de courage qui m’habitait, placardant ma production poétique. Les jours prochains seront ce que j’en aurai fait, vérité plus flagrante qu’il n’y paraît.

_Si je n’ai rien écrit ces derniers temps, c’est que je suis sous le coup d’une malédiction proférée par une secte de gobelins évangélistes et unijambistes à qui j’avais « esquinté » un pastiche de Saint-Graal en forme de cul-de-poule, car je m’étais fait un plaisir de vider ma vessie pleine en remplacement de leur mixture de couleur orange sanguine.
_En clair, j’ai subi un passage à vide dont je m’extirpe à peine. Retrouver Six Feet Under, pour la cinquième et dernière saison, m’aide un peu (quoique je sente l’esprit s’éloigner un tantinet de ce qui m’avait attiré auparavant. Probablement est-ce le fait que leurs problèmes respectifs ne me touchent pas encore, n’ayant pas encore eu d’enfant, par exemple.). C’est étrange de constater que la mort est un sujet qui m’intéresse à ce point. Pourtant je suis le dernier à vouloir assister à un enterrement, en plus des raisons qui nous y amènent. Mon cauchemar : faire un discours pour un mort. Le conflit qui est en train de naître sous mon crâne à ce propos est : si c’était pour quelqu’un que j’aime(rai) profondément ?
_Je ne sais pas, je… n’en sais vraiment rien. Je me sens tiraillé intérieurement...

_Au-delà de ça, j’ai souvent envie de hurler contre l’impuissance en général.

_Le retour d’un chat à la maison. J’aurais préféré avoir une souris...

_Tout de même, When the levee breaks de Led Zeppelin est une des plus puissantes chansons qu’il m’ait été donné d’entendre et d’écouter.
Oui, ce journal électronique recèle de textes qui sont malgré tout ma propriété. Si vous souhaitez en utiliser un, contactez-moi grâce à l'adresse suivante : sacred.fire.blogspot@gmail.com
Merci !
Yohann ©®™☺☼♥♫≈(2003-2009)